La ville de Budapest a décidé de retirer sa candidature pour accueillir les JO d’été en 2024, laissant Paris et Los Angeles en tête à tête pour le vote de septembre prochain à Lima au Pérou.
Avant même le vote, Budapest quitte la course pour accueillir les JO d’été de 2024. Une bonne nouvelle pour la candidature de Paris 2024, un concurrent en moins, mais il reste maintenant l’adversaire le plus sérieux dans la course pour obtenir l’organisation, Los Angeles. Le retrait de la candidature de la capitale hongroise, a été annoncé mercredi soir dans un communiqué. Cette annonce est le résultat de l’impopularité de la candidature auprès de la population de la ville. Puisque l’union nécessaire à Budapest a été perdue, la candidature a perdu toutes ses chances. C’est pourquoi le gouvernement de Hongrie propose de retirer la candidature de Budapest à l’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques 2024 , a fait savoir dans un communiqué le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban.
Une pétition contre les JO
La position de Budapest n’était pas claire depuis le début, alors qu’une pétition contre la tenue des Jeux avait rencontré un énorme succès vendredi dernier avec 266.000 signatures. À la suite de cela, la société chargée de la candidature avait annoncé samedi qu’elle suspendait ses opérations pour l’obtention des Jeux Olympiques. Le gouvernement, qui avait soutenu avec force le projet, a donc cédé au mécontentement de la population. Un mouvement anti-JO Momentum, avait même dénoncé le coût du projet. Souhaitant plus de moyens pour la santé et l’éducation en Hongrie.
Une voie royale pour Paris 2024 ?
Dans la course à l’organisation, Budapest voulait jouer la carte d’une candidature modeste, face aux deux poids lourds Paris et Los Angeles. Paris 2024, est maintenant seul face à Los Angeles, une ville avec de sérieux avantages. Il faudra maintenant essayer de convaincre les membres du CIO, qui voteront le 13 septembre prochain, à Lima (Pérou). Paris ou Los Angeles ? Les deux mastodontes et favoris annoncés pour la victoire sont désormais face à face. Les deux candidatures doivent désormais peser chacune de leurs interventions, pour convaincre les 95 grands électeurs.
NICOLAS PELLETIER