A 20h24 tapantes, la France lance une campagne de mobilisation autour de Paris 2024 : SMS de soutien, bracelets, dons permettront à la candidature parisienne de compter ses partisans et d’alimenter ses caisses.
L’opération Je rêve des Jeux bénéficiera de la puissance médiatique des journaux de TF1 et France 2. A 20h24, l’octuple champion du monde de judo Teddy Riner, et le meneur de jeu de l’équipe de France de basket, Tony Parker, autour du président du CNOSF Denis Masseglia, ouvriront le numéro de téléphone spécial auquel envoyer les SMS de soutien. Pour chaque texto 2024 envoyé au numéro 72024, ce sont 65 centimes d’euros qui tomberont dans l’escarcelle du comité de candidature de Paris 2024 jusqu’au 31 décembre au soir à minuit. La campagne sera longue, il faudra être innovant, c’est pourquoi il n’était pas question d’attendre la fin pour monter des opérations spectaculaires comme ça avait été le cas en 2005, souligne Denis Masseglia.
Dès samedi matin, les chaînes de grande distribution mettront en vente 1,5 million de bracelets de tissu ornés de pétales bleu-blanc-rouge et du slogan Je rêve des Jeux. Les bracelets (imaginés par le handballeur Luc Abalo) seront également écoulés via les clubs, les collectivités territoriales et les entreprises partenaires pour 2 euros. Parallèlement, le site jerevedesjeux.com proposera une opération de crowfunding. Pour 20,24 euros, chacun pourra devenir bienfaiteur de la candidature, voire mécène dans le cas des 2024 grands contributeurs invités à offrir 2024 euros par an jusqu’en 2017. Un mur numérique sera visible sur le site du Comité national olympique et regroupera les noms des personnes qui auront choisi de verser 20,24 euros. Celles-ci recevront également un diplôme.
L’objectif de l’opération est double : compter ses forces et mesurer l’engouement populaire pour le projet olympique, mais également lever des fonds pour une candidature estimée à 60 millions d’euros.
L’inconnue, c’est l’inertie, redoute Denis Masseglia. Combien de temps vont mettre les gens à adhérer ? Le premier week-end sera-t-il décisif ?