L’essentiel de la délégation française à Rio est rentrée à Paris. Accueillis comme des stars à l’arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, les médaillés des Jeux olympiques de Rio vont remplir leurs dernières obligations médiatiques avant de fêter à travers toute la France leurs succès brésiliens.
Avant de songer aux vacances, la longue journée du retour de la délégation française s’est poursuivie à l’Elysée où les athlètes ont été reçus par le Président de la République, François Hollande en fin d’après-midi. Dans l’avion du retour, l’heure n’était pas au repos non plus. Ça s’est transformé en boîte de nuit avec aux platines DJ Grégory Beaugé
, le pistard, a souri Tony Yoka à sa sortie de l’avion en milieu de matinée. On n’a pu dormir que deux petites heures, a avoué le boxeur, le premier champion olympique dans la catégorie des +91 kg. A ses côtés, sa compagne Estelle Mossely. Leur histoire a fait la Une des journaux : ils ont tous deux été sacrés champions olympiques de boxe à 48h d’intervalle. On a vu, de loin, que notre histoire avec Tony avait passionné la France, on va désormais le voir de près!, a-t-elle glissé. On a le sentiment d’avoir changé de statut, c’est une fois arrivé en France qu’on s’aperçoit que l’engouement a été énorme. Certains supporters sont venus de loin pour voir ces Bleus de Rio. Drapeau bleu-blanc-rouge peinturluré sur les joues, Baptiste et Camille arrivent de Bar-le-Duc (Lorraine), rapporte l’AFP. On suit beaucoup les grands événements sportifs, donc là on voulait voir les athlètes, assure Camille. Eux ont vibré pour la judoka Emilie Andéol (médaille d’or), le sprinter Christophe Lemaitre (bronze sur 200 m) et surtout le kayak.On est content de rentrer en France, a assuré à sa descente de l’avion Teddy Riner, entouré de personnels de l’aéroport qui voulaient prendre des selfies avec lui. Un accueil comme ça, ça prouve qu’on a été soutenu (…) C’est quelque chose d’énorme. Sur le tarmac, tous les médaillés ont posé pour les photographes en tapant dans leurs mains. Un geste inspiré du clapping, célébration popularisée par les joueurs et les supporters de l’Islande lors de l’Euro de football.