C’est une annonce historique qu’a faite vendredi à Cracovie (Pologne), le président de la CEV, Aleksandar Boricic, en confirmant que quatre pays, la France, la Slovénie, la Belgique et les Pays-Bas, co-organiseraient l’édition 2019 de l’EuroVolley.
Une première pour la compétition continentale. La CEV souhaitant faire évoluer le nombre de participants à la phase finale à 24 équipes pour l’édition 2019 (un record), la France, la Belgique, la Slovénie et les Pays-Bas avaient ainsi décidé de porter une candidature commune. L’Italie, la Serbie et le Monténégro avaient été les premiers pays à unir leurs forces pour accueillir un EuroVolley, en 2005, avant l’Autriche et la République tchèque (2011), le Danemark et la Pologne (2013), la Bulgarie et l’Italie plus récemment (2015). En revanche, l’organisation de l’événement, qui aura lieu du 13 au 29 septembre, dans quatre pays est sans précédent dans l’histoire du volley. Chaque pays, qualifié d’office, accueillera une poule de six équipes dont sa sélection nationale (les quatre premiers des quatre poules se qualifieront pour les 8e de finale), puis un 8e et un quart de finale. Une demi-finale aura lieu en Slovénie, l’autre en France, où se joueront dans la foulée le match pour la troisième place et la finale.
Les villes-hôtes de chaque pays seront annoncées ultérieurement dans l’année. Certaines sont déjà confirmées (Ljubljana en Slovénie, Anvers et Bruxelles en Belgique), d’autres pressenties mais pas encore définitivement choisies (Amsterdam, Appeldrorn, Rotterdam pour les Pays-Bas). La France étudie les dossiers d’Aix, Montpellier, Nantes, Toulouse, Angers, et Paris.
« C’est un grand moment pour le volley français, estime le président de la FFVolley, Eric Tanguy. Nous n’avions plus organisé de Championnat d’Europe depuis 1979 et il était temps de prouver que la France est capable d’organiser de tels événements. Notre objectif est d’en faire une grande fête du Volley sur tout le territoire et un véritable outil de promotion et de développement de la discipline ».