Sun Yang avait un message à faire passer. Après avoir remporté le titre mondial à Kazan sur 400m nage libre, le nageur chinois s’en est pris à la presse internationale. Les médias ont tendance à penser que chaque fois que nous, Chinois, on fait un bon résultat, c’est qu’on est dopé. On s’entraîne dur et on travaille dur, comme n’importe quel athlète dans le monde, a-t-il déclaré, dans des propos rapportés par l’AFP. Des athlètes se sont fait prendre dans d’autres pays, en Australie par exemple, et personne n’en fait grand cas. Je pense que c’est irrespectueux envers la Chine. Le champion avait créé la controverse en 2014 suite à une suspension de 3 mois qu’il avait purgée dans le plus grand secret. En mai, il avait été contrôlé positif et suspendu, mais cette sanction n’avait été rendue publique que 6 mois plus tard, sans que ni la Fédération chinoise de natation ni l’Agence antidopage chinoise ne donnent d’explication. Le géant (1,98 m) de la natation chinoise avait alors démenti avoir tenté de se doper, assurant avoir pris pour raison de santé un médicament stimulant, du vasorel, et affirmant ignorer qu’il contenait une substance interdite.