La Kawasaki n°11, avec l’équipage français formé de Grégory Leblanc, Mathieu Lagrive et Fabien Foret, remporte le Bol d’Or. Le titre mondial revient à la Suzuki n°30, 3e sur le circuit du Castellet.
Kawasaki signe son quatrième succès consécutif au Bol d’Or, épreuve mythique de 24 Heures qui a quitté cette année Magny-Cours pour revenir au Castellet après 16 ans d’absence. Hors du coup pour le classement général du Mondial après sa chute à Suzuka et son abandon à Oschersleben, Kawasaki sauve sa première saison complète en endurance. Le vainqueur devance de deux tours la Yamaha N.94 et de sept la Suzuki N.30. Le Suzuki Endurance Racing Team (SERT), écurie française, ajoute ainsi un 14e titre mondial à son palmarès. Un titre cela vous touche. Je ressens la même émotion que lors du premier, a assuré Dominique Méliand, victorieux de la dernière édition disputée au Castellet en 1999 et directeur de la SERT.
A titre individuel, Vincent Philippe, 37 ans, l’un des trois pilotes de la N.30, avec Anthony Delhalle et Etienne Masson, décroche à cette occasion son neuvième titre de champion du monde en Endurance, un record pour un pilote français. Au championnat du monde, la Suzuki termine devant la Yamaha N.94, qui détenait le titre depuis l’an passé.
L’écurie GMT 94, dirigée par Christophe Guyot, a réussi une brillante remontée ce week-end après la bévue de David Checa qui a chuté dès le premier tour. Repartie de la dernière position, la R1 termine sur les talons de la Kawasaki.
La longue ligne droite du Mistral (1,8 km) a été à l’origine de nombreux ennuis mécaniques qui se sont révélées pour la plupart dans la deuxième partie de course. Seuls trente équipages sur cinquante-cinq au départ ont franchi l’arrivée. Parmi les concurrents les plus en vue qui ont dû abandonner figurent la Honda officielle N.111 longtemps en tête au cours de la nuit, la Yamaha N.7 de l’écurie autrichienne Yart également aux avant-postes jusqu’à cinq heures du matin, et la Suzuki Superstock N.72 qui a même mené la course dans les premiers tours.