Les athlètes de l’Europe de l’Est devraient, comme d’habitude, se présenter en nombre sur les podiums des épreuves de lutte aux Jeux olympiques de Rio.
Depuis de nombreuses années, la Russie est l’une des nations fortes de la lutte libre et gréco-romaine. Une tradition qui s’est étendue aux anciens pays du bloc soviétique. L’équipe russe, qui a été autorisée à participer aux Jeux (un seul de ses lutteurs a été suspendu pour dopage), se présentera au Brésil avec deux champions du monde de lutte libre, Magomedrasul Gazimagomedov (-70 kg) et Abdulrashid Sadulaev (-86 kg), qui partiront favoris pour le titre olympique. Dans les autres catégories, plusieurs pays de l’Est tels que l’Azerbaïdjan ou la Géorgie seront candidats à des médailles, tout comme la Turquie. Les Etats-Unis tenteront tant bien que mal de faire bonne figure au milieux de ces nations en se présentant avec les champions du monde Jordan Burroughs (-74 kg) et Kyle Snyder (-97 kg). En lutte gréco-romaine, la Turquie aura une carte à jouer et pourra rêver d’or avec Selcuk Cebi (champion du monde en -80 kg) et Riza Kayaalp (champion du monde chez les lourds). Elle devra faire face à la Russie, l’Ukraine ou encore l’Arménie.
Chez les dames, seule la lutte libre existe. Et c’est le Japon qui domine la lutte féminine. L’archipel nippone a remporté trois titres lors des derniers championnats du monde et deux de ses lutteuses peuvent réaliser une performance incroyable à Rio. Triples championnes olympiques en titre, Saori Yoshida (-53 kg) et Kaori Icho (-58 kg) peuvent réaliser un véritable exploit si elles parvenaient à remporter la médaille d’or pour la quatrième fois d’affilée. Elles devront toutefois se méfier des lutteuses des Etats-Unis qui sont leurs principales rivales.
Seuls deux Français ont réussi à se qualifier pour les JO mais ils visent le podium en lutte libre. Du côté des hommes, le représentant français sera Zelimkhan Khadjiev, récent 5e aux Mondiaux 2015 dans la catégorie des -74kg. Chez les femmes, Cynthia Vescan (-75 kg) retrouvera les JO, après ceux de Londres, et sait qu’elle a les capacités pour obtenir une médaille.
Sébastien Crouzol