La commission sud-africaine des libérations anticipées se réunit vendredi, pour réexaminer la demande de sortie de prison anticipée de l’ancien champion paralympique Oscar Pistorius qui avait été bloquée fin août par le ministre de la Justice. Très peu de détails ont filtré cette semaine sur le fonctionnement de cette commission qui se réunit à Durban dans le sud du pays, selon Mme Burgess. On ignore à ce stade si Pistorius a une véritable chance d’être remis en liberté.
Pistorius, condamné pour la mort de sa petite amie abattue par balles dans sa maison en février 2013 à cinq ans de prison pour homicide involontaire, est incarcéré à Pretoria depuis le 21 octobre 2014. Les textes sud-africains autorisent sa remise en liberté surveillée pour bon comportement au bout d’un sixième de la peine, le temps minimum incompressible. En juin, la commission des libérations anticipées avait donc décidé de libérer Pistorius le 21 août. Mais à la surprise générale, le ministère sud-africain de la Justice avait suspendu à la dernière minute cette décision, qualifiée de hâtive.