Les Bleues n’ont plus qu’une mince chance de se qualifier pour les demi-finales de l’Euro-2014 après avoir concédé le match nul face à l’Allemagne (24-24), mardi lors de la 2e journée du tour principal, à Zagreb. Les Françaises devront battre les Pays-Bas mercredi (20h15) et miser sur un faux pas de leurs adversaires dans les autres rencontres.
Les Françaises rallieront le dernier carré si elles battent les Néerlandaises et si le Monténégro ne gagne pas. Les Bleues occupent en effet la troisième place du groupe 2 après deux journées, derrière la Suède et le Monténégro. Les Françaises n’ont plus atteint les demi-finales dans une compétition majeure depuis le Mondial-2011. Cette fois encore, cet objectif s’annonce compliqué.
Leur double exploit au premier tour contre la Serbie, vice-championne du monde, au le Monténégro, pourrait au final n’avoir servi à rien. Puisqu’après la défaite contre la Suède (26-29), dimanche, la France n’a pu faire mieux que match nul face à l’Allemagne (24-24), mardi.
Le turnover perdant d’Alain Portes
Le sélectionneur Alain Portes avait choisi de remplacer sa gardienne N.2 Laura Glauser par l’explosive Armelle Attingré, une manière d’injecter du sang neuf dans un groupe éprouvé physiquement. Pari perdant. La gardienne d’Issy-Paris n’a pas démérité en début de match mais ses coéquipières l’ont laissé étrangement seule. Les Allemandes, à l’image de l’ailière gauche Angie Geschke (9 buts), prenaient le match en main. Alain Porte tentait d’impulser un électrochoc en ayant recours à son banc pour soulager des titulaires en grande difficulté comme Lacrabère, Pineau et Gnonsiane Niombla. Mais l’arrière Marie-Paule Gnabouyou ratait quatre tirs consécutifs. L’entrée de Laurisa Landré au pivot a un peu redynamiser les Bleues qui enchaînaient un 5-0 pour remonter à la surface (10-11). Mais l’Allemagne creusait de nouveau l’écart avant la pause (10-13). Un peu moins laborieuses en attaque à le reprise, les Françaises parvenaient à prendre pour la première fois l’avantage dans les vingt dernières minutes (19-18) grâce à la demi-centre Estelle Nze Minko, dont la fraîcheur a fait le plus grand bien aux Bleues. Les attaques surpassaient alors les défenses. Le match devenait de plus en plus indécis et pouvait basculer d’un côté ou de l’autre. Laura Steinbach redonnait l’avantage aux Allemandes à moins de deux minutes de la fin (24-23) mais Paule Baudouin limitait la casse (24-24).