Le PSG dispute le premier Final Four de la Ligue des Champions de son histoire à Cologne (Allemagne). Le plus gros budget du handball européen (14,76 millions d’euros) est face à son destin : il va tenter d’accrocher le titre européen.
Samedi en demi-finale face aux Polonais de Kielce, le PSG Handball ne devrait pas avoir les faveurs des 19.000 spectateurs de la Lanxess Arena de Cologne (Allemagne). Mais peu importe. Les Parisiens sont à deux matches de succéder à Montpellier, seul club français champion d’Europe en 2003, avec dans ses rangs Nikola Karabatic et Thierry Omeyer, désormais parisiens.
En poules, les Parisiens, champion de France le plus précoce de ces 20 dernières années, n’ont perdu qu’à deux reprises à Vezsprem (Hongrie) et à Flensburg (Allemagne), pour douze victoires. Premiers de leur groupe, ils ont ensuite facilement remporté leur quart de finale face à Zagreb (28-20, 32-32).
Deuxièmes de l’autre groupe (neuf victoires), les Polonais ont dû passer par un 8e de finale contre les Bélarusses du Meshkov Brest (32-28, 33-30), avant de sortir Flensburg de justesse en quarts (28-28, 29-28). Les Polonais, déjà présents à ce niveau en 2013 et 2015 (à chaque fois 3e), auront a priori l’avantage de l’expérience, comme Veszprem et Kiel (Allemagne) d’ailleurs, opposés dans l’autre demi-finale. Mais l’excuse ne vaut pas pour ce PSG dont l’effectif est composé de vedettes habitués aux joutes européennes. L’effectif parisien totalise onze sacres (Thierry Omeyer 4, Nikola Karabatic 3, Daniel Narcisse 2, Luc Abalo et Igor Vori 1). Et ses nombreux internationaux sont habitués des phases finales des grandes compétitions internationales. On a une très bonne équipe, mais les noms seuls ne suffisent pas. Il faut que ceux qui ont des grands noms jouent bien aussi, prévient l’entraîneur du PSG, Noka Serdarusic, qui compte lui aussi une couronne (2007 avec Kiel). En cela, la défaite surprise en finale de la Coupe de France, face à Montpellier, samedi dernier, ne peut servir que de piqûre de rappel.