Le Paris SG n’aborde pas dans les meilleures conditions la finale de la Coupe de France contre Nantes, dimanche au stade Pierre-de-Coubertin à Paris, où il essaiera de conserver son trophée. Avec pour seul titre gagné, le Trophée des champions, et une situation mal engagée en Championnat où ils comptent trois points de retard sur Montpellier à cinq journées de la fin, les Parisiens ont besoin d’une victoire pour s’épargner des critiques.
Le club parisien joue son troisième match lors d’une semaine qui a laissé des traces. Dimanche dernier, il s’est incliné en Hongrie à Veszprem (28-34), une défaite synonyme d’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions. Et mercredi, il a encore laissé des plumes dans un match en retard de la 21e journée de D1, où il a eu bien du mal à se débarrasser de Créteil (35-31). Philippe Gardent, l’entraîneur parisien, avoue s’inquiéter du manque de fraîcheur physique des siens avant cette finale, capitale pour son club. Pour l’instant, notre seule préoccupation c’est de récupérer tout notre petit monde, dit-il. On a beaucoup joué par rapport aux autres. Mais on a une finale à jouer, même s’il faut la finir sur une jambe. Le PSG peut tout de même compter sur un joueur dans une forme exceptionnelle : Mikkel Hansen. L’arrière gauche danois a évité à son club une correction à Veszprem, où il a inscrit 15 buts. Il a récidivé devant Créteil avec 13 buts.
Son talent ne sera pas de trop pour le PSG dans cette troisième finale de Coupe de France de rang, après celle perdue en 2013 face à Montpellier, et celle remportée la saison passée contre Chambéry. Les Parisiens ont en face d’eux une équipe nantaise qui leur a déjà causé quelques misères par le passé, surtout dans les Coupes. Lors de la saison 2012-2013, l’équipe de Thierry Anti avait éliminé le PSG en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (37-35 a.p.). Une performance qu’elle a renouvelée cette saison à Coubertin (25-24). Les matches contre Nantes sont toujours difficiles, souligne Gardent. Mais il va falloir oublier les bobos, y aller et ne pas laisser Nantes faire ce qu’il veut. Ls Nantais ont déjà sauvé leur saison en décrochant la Coupe de la Ligue, le premier titre de leur histoire, et en accédant à cette finale de Coupe de France, après des échecs en demie ces trois dernières années.