Tiger Woods, retrouvé endormi au volant de sa voiture garée sur le bas-côté de la route en mai, avait alors cinq molécules médicamenteuses dans le sang, selon les résultats du test publié lundi. Le test urinaire auquel avait dû se soumettre l’homme aux 14 titres en Grand Chelem a notamment révélé la présence d’hydrocodone, un anti-douleur à base d’opium, mais aussi d’hydromorphone, un autre puissant anti-douleur, ou d’alprazolam, un anti-dépresseur aussi connu sous le nom de Xanax. Les deux autres molécules décelées étaient du zolpidem, un somnifère, et du THC, un composant chimique de la marijuana. Comme je l’ai déjà dit précédemment, j’avais un soutien professionnel pour gérer mes médicaments, a témoigné Tiger Woods lundi: Mais récemment, j’ai essayé de gérer moi même mes douleurs au dos et mes problèmes de sommeil, dont de l’insomnie, et je réalise maintenant que c’était une erreur de le faire sans assistance médicale a ajouté le golfeur.
Le 9 août, Woods, 41 ans, a plaidé non coupable pour conduite sous influence. Selon le New York Post, il plaidera coupable, le 25 octobre, pour conduite dangereuse et acceptera d’être mis à l’épreuve pendant 12 mois tout en suivant un programme de réhabilitation réservé aux délinquants de la route après une première infraction. Il devra également accomplir 50 heures de travaux d’utilité publique. Cette action lui permettra d’échapper au chef d’accusation de conduite sous influence, sanctionnée d’une peine de prison dans certains cas.