Daniel Ricciardo a testé une monoplace Red Bull équipée d’un pare-brise vendredi matin lors des essais libres du Grand Prix de Sotchi. Une expérience inédite en Formule 1.
Au volant de sa Red Bull, l’Australien Daniel Ricciardo a effectué un tour de piste équipé d’une vitre ou plus précisément, d’un système de canopée baptisé Aéroscreen. C’est un pare-brise en forme de bulle, autour de la tête du pilote, similaire à une verrière d’un avion. Il n’y a pas eu de problème, a commenté Christian Horner, directeur de Red Bull. Le son était un petit peu différent par rapport à l’air, mais la visibilité semblait bonne selon ce que Daniel a rapporté. Ce dernier test est donc validé. Ce premier test s’est donc avéré positif même si de nombreuses questions restent en suspens, comme la propreté du pare-brise ou encore la visibilité sous la pluie et en nocturne. Il faudra procéder à d’autres essais, indique Ricciardo. De préférence sur des circuits différents, avec davantage de relief, pour s’assurer de la visibilité sous tous les angles. Il s’agira aussi de s’assurer qu’on aperçoit bien les feux de départ par exemple, sans parler d’un test de nuit afin d’évaluer l’impact éventuel des reflets lumineux.
Depuis le tragique accident du Français Jules Bianchi lors du Grand Prix du Japon en 2014, la FIA réfléchit à ce type de protection sur les monoplaces. L’écurie Red Bull a développé cette solution et la Fédération internationale l’a autorisée à effectuer des tests vendredi matin. Ferrari a déjà testé un halo durant les essais privés de Barcelone en début d’année. Le halo a uniquement trois piliers, sans pare-brise, avec l’un des piliers devant le pilote. La FIA choisira la meilleure protection en fin d’année, avant une installation dès la saison prochaine sur les voitures.