Lors du GP d’Allemagne, à Hockenheim, dimanche, Lewis Hamilton tentera de prendre la place de leader du classement des pilotes à Nico Rosberg, l’autre pilote Mercedes. En terrain hostile, le Britannique aura fort à faire pour déstabiliser l’Allemand.
Quatre points. L’écart entre les deux premiers du classement des pilotes a rarement été aussi faible cette saison que celui qui sépare les deux Mercedes avant le Grand Prix d’Allemagne, dimanche, sur le circuit d’Hockenheim (14h00). Et la rivalité entre Nico Rosberg, leader avec 165 points, et son dauphin Lewis Hamilton, avec 161 points, n’a elle jamais été aussi forte.
Avec 98 points, le troisième, Daniel Ricciardo, paraît trop loin pour disputer le titre de champion du monde aux deux baquets du constructeur allemand. Le championnat du monde est devenu un véritable duel. Devenir champion du monde de F 1, ce n’est pas rien, avouait Rosberg à L’Equipe avant le GP du Canada, il y a un mois. Avec Lewis, on en a tous les deux toujours rêvé. Mais, à la fin, il n’y en aura qu’un. Alors chaque détail compte.
Hamilton : Je suis détendu
Les détails, Rosberg semble les avoir soignés. Tout juste prolongé avec Mercedes et fraîchement marié, Nico Rosberg se place dans les meilleures conditions mentales avant la dixième manche de l’année, dans son pays. Un pays dont il arborera le drapeau, en hommage à la victoire de la Mannschaft en Coupe du monde, dimanche dernier. Derrière, Lewis Hamilton a tenu à afficher un visage serein après l’annonce de la prolongation du contrat de son rival : Je suis tout à fait détendu pour le moment. Je suis très, très heureux dans l’équipe, a-t-il confié à Autosport.
Vainqueur chez lui, à Silverstone, il y a deux semaines, Lewis Hamilton sait que le fait de conduire sous les yeux de ses compatriotes peut jouer dans la victoire finale. Dimanche, Nico Rosberg tentera de renvoyer Hamilton dans les cordes au classement des pilotes devant le public allemand, galvanisé par la victoire au Mondial. Dans l’engouement général, Rosberg pourrait donner à son pays une autre raison d’être fier de ses sportifs.