Il est désormais acquis que Fernando Alonso va quitter Ferrari à l’issue de la saison. Information confirmée par Luca Cordero di Montezemolo, l’ex patron de la Scuderia. Problème : alors qu’il convoitait la place de Lewis Hamilton chez Mercedes, ce dernier pourrait finalement prolonger.
Le jeu des chaises musicales de la F1 pourrait s’avérer fatal à Fernando Alonso ! En effet, quelques jours après la confirmation du départ de Sebastian Vettel de l’écurie Red Bull, que tous les spécialistes envoient de façon quasi certaine chez Ferrari, le départ de l’Espagnol de l’équipe italienne a été confirmé à son tour, ce jeudi. Luca Cordero di Montezemolo affirme qu’Alonso a besoin d’un nouveau challenge. Une façon polie de confirmer qu’on n’a plus besoin de lui au sein de la Scuderia.
Unanimement reconnu pour ses talents de pilote, le double champion du monde (2005, 2006) est aujourd’hui âgé de 33 ans. Son bail chez Ferrari, qui dure depuis 2010, ne lui aura pas permis de conquérir un nouveau titre. Pire, il aura coïncidé avec l’une des périodes les moins fastes de l’écurie au cheval cabré. Alonso aura assisté impuissant au cours des dernières saison à la domination des Red Bull puis, cette année, de Mercedes.
Hamilton qui se sent bien chez Mercedes… la tuile pour Alonso
L’écurie allemande aurait été plus qu’un refuge pour Alonso. Un premier choix, sans aucun doute. Et lorsqu’en début de saison, l’animosité s’est faite jour entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton, l’Espagnol a songé plus souvent qu’à son tour qu’il y aurait une place à prendre au volant d’une monoplace compétitive à l’issue de la saison. Mais ce scénario idéal est en train de se fissurer. Hamilton, désormais leader au classement du championnat du monde, ne pense plus du tout que son équipe favorise son coéquipier allemand… et envisage de prolonger son contrat la saison prochaine.
Quelles seraient les autres options pour Alonso ? A vrai dire, elles sont minces. Red Bull a décidé de miser sur les jeunes. Lotus n’a plus forcément les moyens de s’offrir un pilote de son calibre… et pour les autres écuries, c’est encore plus le cas. Une année sabbatique s’imposerait probablement comme la moins humiliante des issues…