Le président de Ferrari Luca di Montezemolo minimise ce qui semble être une déclaration cinglante de Fernando Alonso à l’endroit de sa propre écurie. Il accord même son soutien au double champion de Formule 1.
Tout est parti des compliments adressés par Dieter Zetsche, le président du conseil de surveillance de Mercedes, à Fernando Alonso. Le pilote espagnol a alors eu cette réaction : C’est parfois bizarre de voir de bons commentaires et des compliments venir de gens de l’extérieur, et l’opposé de la part de gens qui sont censés être près de toi. Il n’en fallait pas plus pour imaginer le double champion du monde critiquer sa propre écurie et rejoindre dans un avenir proche la marque à l’étoile. Alors que Ferrari est à la peine pour suivre le rythme imposé par Mercedes et Red Bull, Luca Di Montezemolo veut tout de suite déminer le terrain. Fernando est le meilleur pilote au monde et il donne toujours 200 pour cent, souligne le président de la Scuderia. Il sait à quel point je compte sur lui, même à l’écart de la piste, aux chapitres de sa contribution et de l’élan qu’il donne à l’équipe, a-t-il surenchéri en marge du Grand Prix de Monaco. Je crois qu’il est incroyable qu’il y ait encore des supposés experts qui ne comprennent pas ça et qui cherchent sans cesse des polémiques qui n’existent tout simplement pas, a-t-il conclu.
Si Luca Di Montezemolo calme le jeu cette fois, il a parfois tancé son pilote vedette. Alonso a été publiquement réprimandé par Di Montezemolo à la suite de commentaires qu’il a émis après le Grand Prix de Hongrie, au mois de juillet dernier. Après le Grand Prix, terminé à la cinquième place, on a demandé à l’Espagnol ce qu’il aimerait qu’on lui donne comme cadeau pour son 32e anniversaire. Il avait alors répliqué : la voiture de quelqu’un d’autre.
Troisième aujourd’hui au classement des pilotes, à 51 points de Lewis Hamilton (Mercedes), la dernière victoire d’Alonso remonte au Grand Prix d’Espagne de l’an dernier, soit 19 épreuves disputées sans être monté sur la plus haute du podium. Une éternité pour lui.