Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) comme attendu, et l’Allemand Sebastian Vettel (Ferrari) comme espéré, constitueront la première ligne alléchante du Grand Prix de Bahreïn dimanche, sur le circuit de Sakhir près de Manama.
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Pour la 4e fois en quatre séances de qualifications cette année, le double champion du monde (2008, 2014) a réussi le meilleur temps, samedi soir. Deux heures plus tôt, il avait terminé en tête de la répétition générale, la 3e séance d’essais libres. A la lueur des projecteurs, sur cette piste où il n’a encore jamais gagné, Hamilton a devancé Vettel, quadruple champion du monde, de quatre dixièmes de seconde, et brisé un monopole allemand qui durait depuis 2010: deux poles de Vettel, avant et après l’annulation du GP en 2011, puis deux autres de Rosberg. C’est aussi la 42e pole position d’Hamilton en F1, avec une marge réduite sur Vettel, qui a confirmé les progrès constants de la Scuderia. D’autant que Rosberg, en pole sur ce circuit en 2013 et 2014, n’a devancé que de justesse (deux dixièmes de seconde) Kimi Räikkönen sur l’autre Ferrari.
Derrière les deux Flèches d’Argent et les deux Ferrari, regroupées en moins de sept dixièmes de seconde, les places d’honneur ont été prises, logiquement, par les deux Williams à moteur Mercedes de Valtteri Bottas et Felipe Massa, devant la Red Bull de Daniel Ricciardo et la Force India de Nico Hülkenberg. La 5e ligne sera occupée par un pilote Toro Rosso, le débutant espagnol Carlos Sainz Jr, et par le Français Romain Grosjean (Lotus), qui n’a pas cherché la performance en Q3 et a préféré sauver des trains de pneus en prévision de la course de dimanche soir.
Plus loin sur la grille, un seul des deux pilotes McLaren-Honda sera mieux placé que d’habitude, Fernando Alonso (14e), alors que Jenson Button partira 20e et dernier, sans avoir pu boucler le moindre tour chronométré au début des qualifications.
Juste avant ces qualifications, l’ancien roi d’Espagne, Juan Carlos, était venu faire un tour dans le paddock de Sakhir, passant un long moment à discuter avec Alonso. Puis il est reparti à bord d’une voiturette de golf, en compagnie de Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1.