Une réunion aura lieu dimanche à midi, avant le Grand Prix de Bahreïn, pour décider de l’avenir du nouveau format des qualifications. Jean Todt, le président de la FIA, animera la réunion pour dégager une position commune.
Ce nouveau format, décidé en fin d’hiver et entré en vigueur à la veille du Grand Prix d’Australie, a été très critiqué après Melbourne mais l’expérience a été renouvelée samedi sur le circuit de Sakhir. Nous aurons la possibilité (dimanche) de juger deux séances qualificatives, ce qui a été bien ou moins bien, pour prendre des décisions opportunes, à l’unanimité. Il faut faire les choses avec un minimum de réflexion, de jugement et de bon sens, a expliqué Jean Todt, le président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA).
Le nouveau format avait incité la plupart des pilotes à ne pas se battre à Melbourne pour la pole position à la fin de la Q3, la dernière portion de la séance. C’était un peu mieux en Q3 samedi sur le circuit de Sakhir, mais un peu moins bien en Q2, la portion de séance précédente, car la plupart des pilotes ont vite renoncé à tenter de se qualifier pour une place en Q3 que leurs ingénieurs, dans les stands, jugeaient impossible à obtenir.
Jean Todt souhaite qu’une décision soit prise à l’unanimité dimanche sur le nouveau format des qualifications, car elle est requise par le règlement en cas de modification en cours de saison. Le président de la FIA a aussi souligné samedi que la modification de ce format avait été demandée, cet hiver, par le promoteur de la F1, Bernie Ecclestone, pour donner plus de spectacle et d’imprévisibilité aux qualifications. Le Britannique est lui favorable à une grille de départ inversée, ou mélangée, dans laquelle l’auteur du meilleur temps des qualifications ne partirait pas forcément en pole position.
Hamilton ne quitte pas la pole