Le père de Jules Bianchi n’a pas donné de bonnes nouvelles concernant le pilote Marussia, plongé dans le coma depuis son grave accident survenu au Grand Prix du Japon.
Nous vivons un cauchemar. Dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, Philippe Bianchi a fait part de son désespoir neuf jours après le grave accident de son fils, Jules, lors du Grand Prix du Japon. La situation est désespérée. Chaque appel téléphonique me fait sursauter, nous savons que cela peut être l’hôpital qui nous annonce que Jules est mort, témoigne le père du pilote de Marussia, sûr que ce dernier ne se rendra pas, même si personne n’a survécu à un accident aussi grave.
Souffrant d’une lésion axonale diffuse, Jules Bianchi se trouve entre la vie et la mort. Peut-être que lorsque Jules ira mieux nous pourrons le transférer à Tokyo. Mais qui peut dire quand cela arrivera… Nous n’avons aucune certitude. Il faut seulement attendre, plaide son père, qui n’a pas vu la vidéo de l’accident. Je ne veux pas la regarder. Je deviendrai fou sinon, explique-t-il, avouant parler à son fils. Je sais qu’il m’entend.
Tout le monde me demande des nouvelles de Jules, mais je ne peux pas leur répondre. C’est grave, mais il est stable. Un jour il semble aller mieux, un autre non. Les médecins ne se prononcent pas. Le choc de l’accident a été violent. Ils ne savent pas comment son état de santé évoluera, ajoute Philippe Bianchi, rêvant d’un miracle à la Michael Schumacher : Il a fallu des mois avant qu’il ne sorte du coma, pourtant j’ai lu que Jean Todt espérait qu’il puisse avoir une vie presque normale. Un jour j’espère pouvoir dire la même chose pour Jules.