En marge du Grand de Prix de Singapour, Bernie Ecclestone, 85 ans, a évoqué un prochain départ à la suite de la prise de contrôle de la F1 par le groupe américain Liberty Media.
Le gérant historique de Formula One Management (FOM) envisage de s’éloigner de sa chose. Mais attention, Bernie Ecclestone est coutumier de sortie médiatique contradictoire. Dieu merci, je n’ai pas besoin d’argent et je n’ai plus besoin de travailler. Si par hasard tout ne se déroule pas comme je le souhaite, je disparaîtrai, à coup sûr, a affirmé le milliardaire anglais interrogé par Martin Brundle, ex-pilote de F1 devenu consultant de la chaîne britannique Sky Sport. Le grand argentier de la F1 fêtera ses 86 ans en octobre. Il aurait obtenu l’assurance, de la part des futurs propriétaires, qu’il pourra continuer à la diriger pendant trois ans, au moins pour la partie commerciale, aux côtés de l’Américain Chase Carey, ancien vice-président de la 21st Century Fox choisi par John Malone, 75 ans, le patron de Liberty Media. On verra, on verra, a réagi Ecclestone au sujet de ce contrat de trois ans, sans le confirmer ou le démentir. Ils m’ont demandé de rester à mon poste et Chase sera le président. Je ne sais pas quelles sont ses idées, mais ce n’est pas évident pour lui car il va devoir apprendre sur le tas, a ajouté Ecclestone. Il n’y aura aucun problème avec Chase, nous travaillerons ensemble, a-t-il ajouté, plus sérieusement, et il a même reconnu que son nouveau PDG dispose d’une expertise que je n’ai pas. Nous devons être plus présents en Amérique, il connaît l’Amérique, la télévision, et il peut nous aider beaucoup. Je suis sûr que c’est ce qui va se passer.
Il a finalement jugé que l’arrivée de Liberty Media ne changerait pas grand chose, ni pour la F1, ni pour sa situation personnelle: Pour le moment, je suis encore capable de +faire le boulot+, et quand je penserai que ce n’est plus le cas, j’arrêterai, a-t-il conclu.