C’était le souhait de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) : introduire un moteur de Formule 1 standard afin de réduire les coûts à partir de 2017. Le plan a du plomb dans l’aile.
Mardi, lors de la réunion du groupe stratégique, cette possibilité a été repoussée par la majorité des membres. Les principales écuries du Championnat du monde de Formule 1 n’avaient pas caché leur hostilité à cette possibilité.
L’idée de la FIA était de proposer un propulseur différent du V6 hybride turbo 1.6 litre actuel avec un moteur 2.2 litres bi-turbo sans récupération d’énergie. Ce dernier aurait dû coûter jusqu’à deux fois moins cher selon la FIA que le coût d’un moteur actuel : aux alentours de dix millions d’euros par saison pour équiper deux monoplaces.
La FIA s’était avancée en lançant un appel d’offres auprès de motoristes indépendants. Deux sociétés avaient déjà fait part leur intérêt : Ilmor et AER. Toutefois, la fédération internationale estime avoir atteint un compromis avec les constructeurs. Ils doivent ainsi soumettre une proposition d’ici le 15 janvier 2016. En plus de la question des coûts, la FIA veut contraindre les motoristes à fournir un minimum d’équipes si nécessaire. Cela devrait régler et éviter à l’avenir la situation vécue actuellement par les deux équipes de Red Bull, Red Bull Racing et Toro Rosso.
La FIA ne fera donc pas passer en force le moteur indépendant lors du Conseil Mondial de décembre mais indique se garder le droit de réévaluer cette proposition après la présentation du projet des constructeurs.