Dans L’Equipe Magazine de ce samedi, Luis Gustavo, le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille se livre sur sa vie. Un homme mystérieux qui dévoile une partie de son ombre.
Le chant des supporters marseillais
« La première fois que j’ai entendu cette chanson, j’avoue que je ne me suis pas rendu compte qu’il s’agissait de moi (rires). Je ne m’y attendais pas du tout. On a déjà crié mon nom dans un stade mais un chant à ma gloire, jamais ! C’était vraiment une agréable surprise. Je ne peux que remercier les supporters en travaillant encore plus sur le terrain. (…) On peut dire que cette saison est celle de toutes les surprises (il rigole encore). Ma manière de travailler et de vivre, mon dévouement à mon métier expliquent peut-être cela. C’est un honneur »
Sur Louis van Gaal
« C’est lui qui m’a fait venir au Bayern Munich (en 2011, alors qu’il jouait à Hoffenheim). Nous avions une équipe incroyable à cette époque. À mon poste, il y avait Tymoschuk, et rien de moins que Toni Kroos et Bastian Schweinsteiger. Louis van Gaal a été très sincère à mon arrivée : « J’ai ces deux joueurs, et toi. Comment vas-tu faire pour jouer? » Je lui ai répondu que je respectais son opinion, mais que j’allais travailler dur pour mériter ma place. Au bout de quelques jours, j’ai compris que plus on travaillait, plus le coach était prêt à nous aider. Que notre nom importait peu. À la fin de chaque journée, il venait me voir en me donnant des pistes pour m’améliorer. J’ai fini par jouer 16 matches sous sa direction, et à tous les postes : latéral gauche, défenseur central… Il a été essentiel. »
Le Brésil
« Dante est un ami personnel. Thiago Silva également. J’échange beaucoup avec eux. Avec Neymar aussi, parfois, et Dani Alves. Je suis ravi qu’il y ait autant de Brésiliens en Ligue 1. (…) Bien sûr. Neymar est un garçon très intelligent. Ce qu’il désire le plus au monde, c’est pouvoir revenir et jouer au football le plus rapidement possible. Et, selon moi, il peut atteindre tous les objectifs qu’il s’est fixés en évoluant au PSG. (…) Il y a deux grands joueurs (Casemiro du Real Madrid et Fernandinho de Manchester City) qui jouent à mon poste. Un poste qui requiert une confiance vraiment particulière de l’entraîneur. Avec cette paire, il a réussi à bâtir une équipe qualifiée pour la Coupe du monde et qui gagne tous ses matches amicaux. Je respecte son opinion et ces deux joueurs. Actuellement, c’est leur moment. Pas le mien. Tant que l’équipe du Brésil va bien, je suis heureux. »