Une semaine après son arrivée avortée sur le banc de la Lazio Rome, Marcelo Bielsa continue de faire les gros titres en Italie. Le président du club romain révèle les exigences démesurées du technicien argentin.
Une frasque de plus à l’actif de Marcelo Bielsa. El Loco n’entraînera pas la Lazio Rome la saison prochaine. Alors qu’il avait donné son accord au club italien, l’ancien entraîneur de l’ Olympique de Marseille a subitement refusé de rejoindre Rome à deux jours de son intronisation. L’entraîneur argentin avait expliqué cette décision en affirmant que plusieurs engagements n’avaient pas été respectés concernant les arrivées et les départs de certains joueurs. Une volte-face qui a provoqué le mécontentement du club italien et de ses supporters qui sont descendus dans la rue pour manifester contre cette décision et la direction du club. Le président de la Lazio, Claudio Lotito a donc du s’expliquer devant les médias et n’hésite pas à incriminer Marcelo Bielsa.
Marcelo Bielsa voulait six voitures et six téléphones
Le président romain a été obligé de donner sa version des faits et n’a pas hésité à dévoiler toutes les clauses réclamées par le coach argentin. Je ne vais pas vous donner de chiffres, mais il y avait un tas de clauses. Il voulait son salaire en dollars et les variations du taux de change étaient à régler de ma poche. (…) Il voulait également des billets d’avion pour l’Argentine en première classe pour 5 personnes, lui et son staff. Il voulait ensuite six voitures et six téléphones prépayés et seulement des hôtels cinq étoiles a-t-il expliqué. Des exigences folles que le club romain pouvait difficilement satisfaire. Tout comme celles concernant le mercato où Bielsa souhaitait dépenser sans compter alors que les finance du club italien sont fragiles. Il m’a demandé de dépenser 30 millions d’euros sur un défenseur, 50 sur un autre. Que diable cela voulait-il dire de me demander de dépenser autant ? a-t-il insisté. Cette affaire est loin d’être terminée puisque le club romain a décidé de porter plainte contre le sulfureux entraîneur.