Cantonné au banc depuis son arrivée, Bafétimbi Gomis prend son mal en patience à Swansea. Sa situation ne devrait pas évoluer jusqu’au départ pour la CAN de Wilfried Bony, son concurrent en attaque, qui empile les buts.
Il aurait pu s’en douter. Alors qu’il avait avoué s’être fait une idée sur sa nouvelle équipe en jouant avec sur Football Manager, Bafétimbi Gomis avait dû voir que Swansea possédait déjà un serial-buteur en la personne de Wilfried Bony. S’il espérait être associé à l’international ivoirien ou même le remplacer, alors qu’il était annoncé dans le viseur de cador de Premier League, c’est raté. Car depuis son arrivée cet été, l’ancien joueur de Lyon cire le banc chez les Swans. Deux petites titularisations, onze entrées en jeu, pour 332 minutes de jeu. C’est peu pour un joueur ayant inscrit au moins dix buts en Ligue 1 depuis l’exercice 2006-2007.
Un temps de jeu famélique qui n’aide pas l’international français à se mettre en évidence, lui qui n’a inscrit qu’un but en Premier League depuis le début de la saison, face à Arsenal il y a plus d’un mois. Mais Gomis prend son mal en patience, ne réclame rien et ne s’épanche pas dans la presse. Ce qui n’empêche pas plusieurs clubs de s’intéresser à sa situation. Newcastle ou Crystal Palace ont été annoncés comme des destinations possibles pour lui dès cet hiver. Mais son entraîneur Garry Monk a balayé ces spéculations. J’ai entendu les rumeurs concernant Bafé mais je le veux ici, a-t-il déclaré, dans des propos relayés par Sky Sports. Il est bon, s’entraîne bien, fait bien son job et ce n’est pas dans mes plans de le laisser partir.
De quoi clarifier la situation d’un joueur arrivé libre de tout contrat cet été et sur qui Swansea va compter dans les semaines à venir. Car Bony, auteur de 8 buts cette saison en Premier League, et de 20 depuis début 2014 (meilleur total en PL), devrait partir à la CAN avec la Côte d’Ivoire début janvier. Une chance pour Gomis, qui devrait alors mener l’attaque de l’actuel 9e de Premier League. En attendant, c’est sur le banc que le Tricolore, plus apparu chez les Bleus depuis la tournée en Amérique du Sud à l’été 2013, va vivre la fin d’année et donc le déplacement des Swans chez Hull City samedi.