Alors qu’Arsenal reçoit Southampton mercredi soir, lors de la 14e journée de Premier League, la position d’Arsène Wenger est menacée chez les Gunners. Pour autant, le technicien français croit toujours en ses chances de remporter la Premier League.
A Arsenal, Arsène Wenger n’est plus un demi-dieu. Pour preuve, la banderole déployée par des supporters des Gunners, lors de la courte victoire de leur équipe sur la pelouse de West Bromwich Albion : Arsène, merci pour les bons moments passés. Mais il est temps de dire adieu. Une contestation que n’a quasiment jamais connu le technicien français depuis ses débuts dans le championnat anglais, il y a maintenant 18 ans. Il faut dire qu’avec 3 titres en Premier League, 5 Cup et 5 Community Shield, Wenger a plutôt bien réalisé son travail depuis qu’il coach en Angleterre.
Wenger : Nous n’avons jamais eu l’équipe au complet
Mais son dernier titre de champion remonte déjà à 2004. Dix ans que les Gunners ne trônent plus sur le toit de l’Angleterre. Ça commence à faire long pour un club de la stature d’Arsenal. Certes, les Londoniens sont toujours parvenus à accrocher une place en C1 durant ce laps de temps. Chelsea, Manchester United ou encore Liverpool ont tous connu les affres de la C3, voire d’une non-qualification européenne. Mais ces équipes ont aussi toutes remportées au moins une C1 lors des 10 dernières années, voire des titres de champion pour Chelsea et Manchester United. Et c’est surement ce qui fait toute la différence.
Avec les 13 points de différence qui séparent Arsenal du leader Chelsea, la course au titre est déjà bien mal embarquée pour les coéquipiers d’Alexis Sanchez. Mais Arsène Wenger refuse d’abdiquer aussi rapidement dans la saison. Vous ne pouvez pas dire que la course au titre est terminée après 13 ou 14 matches. C’est vrai que nous n’avons pas très bien commencé, mais nous n’avons jamais eu l’équipe au complet depuis le début de la saison, a plaidé Wenger, avant de reconnaître que les Blues seront difficile à aller chercher : Chelsea a très bien débuté, ils seront difficiles à aller chercher, mais tout le monde va se battre pour revenir sur eux. Il en va presque de la survie du coach français à Arsenal.