Arsenal ne doit pas perdre contre le Borussia Dortmund mercredi afin de valider son ticket pour les 8e de finale de la Ligue des champions. Pour cela, les Gunners pourront compter sur Alexis Sanchez, qui justifie pleinement les 42 millions d’euros investis pour son transfert pour l’instant.
S’il n’y avait pas Sanchez, où serions-nous ? En milieu de tableau. Interrogé par la BBC, Iran Wright n’a pas mâché ses mots. Mais difficile de ne pas partager l’avis de lune des figures historiques d’Arsenal. Seulement 8e de Premier League, à déjà sept points du podium et quinze du leader Chelsea après 12 journées, les Gunners ont déjà dû trop souvent remercier Alexis Sanchez. Par rapport à ce qu’on a vu de lui jusqu’à présent, il est sur la même voie que Thierry Henry et Robin van Persie. Il le prouve à chaque match qu’il joue, pas juste avec ses buts mais aussi par la manière dont il travaille pour l’équipe, a souligné il y a peu Mathieu Flamini dans les colonnes du Daily Mail.
Auteur de 8 buts en Premier League, et de 3 en Ligue des champions, le Chilien ne doit pas faire regretter à Arsène Wenger d’avoir déboursé 42 millions d’euros pour le recruter l’été dernier. Car l’ancien joueur du Barça, qui a inscrit la bagatelle de 21 buts toutes compétitions confondues la saison passée avant d’être poussé vers la sortie en raison de l’arrivée de Luiz Suarez en Catalogne, n’est pas juste le meilleur buteur des Gunners. Son activité sur le front de l’attaque, son pressing incessant sur les défenseurs adverses et son goût avéré pour les duels physiques confirment qu’il s’est déjà parfaitement adapté au jeu de sa nouvelle équipe et de la Premier League. Il me rappelle la première génération de joueurs anglais que j’ai eue – Lee Dixon, Steve Bould, Tony Adams. Le genre qui était prêt au combat, s’est réjoui le manager des Gunners.
Un an après avoir sorti le chéquier avec moins de réussite pour Mesut Özil, Wengers est allé jusqu’à changer sons système de jeu pour l’international chilien, passant à un 4-4-2 pour lui associer en attaque Danny Welbeck, autre recrue estivale, histoire de lui permettre d’être encore plus efficace. Le retour de blessure d’Olivier Giroud, non inscrit pour la fin de la phase de groupe de la Ligue des champions, devrait néanmoins rabattre les cartes dans ce secteur de jeu. Une association Giroud – Sanchez pourrait bien être testée, mais son efficacité devra être prouvée rapidement. Dans le cas contraire, l’international chilien serait amené à s’exiler sur un côté, comme il le faisait déjà avec efficacité au Barça ou à l’Udinese. En attendant, c’est à la pointe de l’attaque que Sanchez va tenter d’aider Arsenal à valider sa participation aux 8e de finale de la Ligue des champions.