Le sélectionneur de la Turquie Fatih Terim s’en est pris au public turc, qui n’a pas respecté la minute de silence lors de Turquie-Grèce.
Fatih Terim était un sélectionneur en colère à l’issue du match amical entre la Turquie et la Grèce, qui s’est soldé par un 0-0. Non pas à cause du niveau de jeu de son équipe, mais à cause du comportement des supporters lors de l’avant-match. Hymne national grec sifflé, minute de silence en mémoire des victimes des attentats de Paris non respectée, le technicien turc n’a pas caché sa honte en conférence de presse.
Ces sifflets détériorent l’image de notre pays. Il y a eu ce mardi deux matches annulés à cause de la terreur. Ce n’est pas un jeu d’enfants. Les menaces terroristes sont très sérieuses. Nous devons réfléchir. Dans notre pays, on ne peut pas rester passif face à ce qui se passe. Ce n’est pas nous, ça. Vous vous rendez compte, on ne peut même pas respecter une minute de silence. Mon Dieu! Je ne peux pas justifier ce qui s’est passé. Pourtant, si on agit tous ensemble, on peut empêcher le sport d’être victime de la terreur, a déclaré celui qui est une véritable légende en Turquie.
Quant au non-respect de l’hymne grec, là encore Terim n’y a pas été de main morte : C’est inadmissible que l’hymne grec ait été sifflé. Qui a fait ça? Comment justifier aux yeux du monde que cela arrive ici? Nous avons pour coutume de respecter nos voisins. Si nous étions victimes à l’étranger de ces sifflets, nous serions dévastés. J’ai grandi dans une région où on se mélangeait et où on se respectait les uns les autres.