Défait par le FC Barcelone mercredi soir (3-1), le PSG a démontré qu’il lui restait encore du travail pour se mettre au niveau des meilleures écuries européennes. Mais au final, quoi de plus normal ?
Pour gagner la Ligue des champions, il faut des grands joueurs, en plus d’un collectif bien rôdé. Une évidence un peu plus mise en lumière à l’issue de la confrontation entre le Barça et le PSG (3-1), mercredi soir, lors de la 6e journée de la Ligue des champions. Lorsque Paris voyait Lucas par deux fois manquer la cible (29e, 53e) ou encore Cavani ne pas arriver à mettre au fond les deux opportunités qui se sont offertes à lui (31e, 53e), Messi (21e), Neymar (42e) et Suarez (78e) démontraient qu’ils étaient bien un niveau au-dessus de leurs adversaires du soir en marquant chacun un but. Seul Zlatan Ibrahimovic, l’unique véritable star offensive du club de la capitale est parvenu à tenir son rang en ouvrant la marque pour le PSG (15e).
De quoi mettre en exergue la différence entre des Blaugrana, taillés pour remporter l’épreuve, et une équipe du PSG, qui, bien que composée de joueurs talentueux, est encore un peu tendre à ce niveau. D’ailleurs, il ne serait pas juste de mettre le compte de la défaite parisienne sur le seul dos des attaquants Rouge et Bleu. Mercredi soir, la charnière centrale David Luiz – Thiago Silva a aussi failli. Sur le premier but, Luis Suarez ne doit jamais parvenir à centrer et sur le troisième, il est bien seul à la récupération. Pourtant, à ce niveau, la paire de défenseur brésilien n’avait sur le papier rien à envier au trio Bartra – Piqué – Mascherano, aligné par Luis Enrique.
Il reste encore du travail à accomplir au PSG, quoi de plus normal ? Difficile en trois ans de pouvoir rivaliser avec les plus grosses écuries européennes. Il suffit de voir les difficultés de Manchester City ces dernières années en C1, ou encore le temps que Chelsea a mis avant de remporter sa première Ligue des champions en 2012. Les Parisiens doivent juste avoir conscience du chemin qui les séparent encore de ces équipes, pour continuer à travailler, et espérer d’ici trois ou quatre années pouvoir rivaliser sans sourciller avec des clubs comme le Barça, le Real ou le Bayern Munich. Mais ce n’est pas encore pour tout de suite.