Valenciennes se déplace sur la pelouse de l’AC Ajaccio, vendredi soir (20 heures), dans le cadre de la 12e journée de Ligue 2. L’occasion pour les Nordistes de se rattraper après leur lourde défaite à domicile lundi.
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Avant la trêve internationale, Valenciennes semblait enfin avoir redressé la tête. Deux victoires (contre Clermont et Orléans), et un bon nul sur la pelouse de Troyes avait laissé penser que les hommes de Bernard Casoni étaient de nouveau sur le bon chemin. Mais la lourde défaite au Hainaut contre le leader Dijon lundi dernier (0-3) a tout gâché. Face à Dijon, nous n’avons pas été conquérants dans la récupération du ballon parce que nous n’étions pas dans le bon tempo. On veut tellement vite récupérer le ballon qu’on oublie comment le récupérer, a tenté d’expliquer l’ancien coach d’Auxerre. Quand on est mené au score, il faut rester organisé. C’est toujours possible de remonter un but. Mais se désorganiser est le meilleur moyen d’encaisser un deuxième but. C’est ce qu’il s’est passé contre Le Havre et Dijon.
Le déplacement sur la pelouse d’Ajaccio, autre ancienne écurie de Ligue 1 en difficulté dans ce championnat de Ligue 2, revêt donc une importance particulière. Ça ne sera pas une mince affaire, ils seront motivés. A nous d’être à la même hauteur, si ce n’est plus, a pour sa part prévenu Sigamary Diarra. J’ai vu qu’ils laissaient des points à domicile. Mais c’est le symptôme d’une équipe fragilisée par une descente. Derrière une relégation il y a toujours une remise en question et à domicile, la confiance est difficile à retrouver. Quand on perd et qu’on a la chance de pouvoir se rattraper quatre jours après, c’est une opportunité qu’il faut saisir. Ça permet de vite passer à autre chose.
Avec 12 points chacun, Valenciennes et Ajaccio stagnent dans le ventre mou du championnat. Corses comme Nordistes ont donc besoin de points et cela risque de donner un match très ouvert.