Frédéric Thiriez, le président de la LFP, s’est montré très critique envers Luzenac, interdit de monter en Ligue 2 car dans l’incapacité d’évoluer dans un stade aux normes de sécurité.
Dans un entretien accordé à l’AFP, Frédéric Thiriez a défendu les raisons ayant poussé la LFP à ne pas accorder de statut professionnel à Luzenac, qui se retrouver interdit de montée en Ligue 2. Le problème de Luzenac est extrêmement simple. Comment peut-on participer à un championnat professionnel sans avoir de stade ? Leur stade actuel ne répond pas aux normes de sécurité et le stade de repli qu’ils nous ont proposé, le stade Ernest-Wallon, ne répond pas non plus aux normes de sécurité de la Ligue et de la Fédération. Et de toutes façons, ils n’ont toujours pas l’accord du Stade Toulousain pour y jouer, assure le président de la LFP, droit dans ses bottes dans cette affaire, notamment du doigt l’absence de vidéo surveillance à Ernest-Wallon, stade utilisé par Toulouse pour jouer en Top 14.
Chaque année, nous avons des petits clubs de National qui montent en Ligue 2 et on applique le même traitement à chacun. Orléans en est un bon exemple. Ils ont fait tous les travaux conformes aux normes de sécurité. Pourquoi Luzenac est-il incapable de se plier aux conditions acceptées par les autres clubs ? Je réfute l’argument du deux poids, deux mesures, ajoute le dirigeant, qui précise que le LAP était au courant dès le mois d’avril de cette obligation et que rien n’a été fait pour se mettre en vigueur. Et Frédéric Thiriez de l’annoncer : la LFP ne pliera pas dans ce dossier. Il peut y avoir un nouveau feuilleton, il est dans le droit de Luzenac de contester la décision du CA, nous nous défendrons avec nos arguments qui sont bons, ajoute-t-il. De quoi briser les rêves du petit club de l’Ariège…