Quand Maurizio Zamparini est interrogé sur l’utilisation de Cavani par Laurent Blanc, le président de Palerme ne fait pas dans la dentelle.
Le président de Palerme Maurizio Zamparini n’est pas un grand fan de Laurent Blanc. Interrogé sur l’utilisation de son ancien joueur Edinson Cavani (2007-2010) par le technicien français, le fantasque dirigeant sicilien n’y est pas allé par quatre chemins. Pour le moment, Blanc ne comprend pas Cavani. Or, le PSG a besoin d’un entraîneur de haut niveau. Blanc, je lui met un 6,5 sur 10. Mais Paris mérite un coach à 8 sur 10. S’il n’était pas français, il n’entraînerait pas ce club, a-t-il certifié dans les colonnes de France Football.
Aligné à droite l’année dernière, puis à gauche en début de saison et enfin dans l’axe depuis la blessure d’Ibra, l’Uruguayen est loin de démontrer son sens du but qui avait fait sa réputation en Italie. Zamparini a néanmoins concédé que la situation était difficile à gérer pour Blanc : Ce n’est pas totalement sa faute. Il n’est pas facile de faire jouer ensemble Cavani et Ibra, qui est le plus grand avant centre du monde. Cavani aime courir sur tout le terrain, faire aussi le défenseur. Jouer sur un côté n’est pas son meilleur rôle. S’il jouait comme second attaquant, à côté d’Ibra, ça pourrait aller.
Reste à voir si Laurent Blanc suivra les conseils d’un homme qui change d’entraîneur comme de chemise et qui n’a pas forcément très bonne réputation chez nos confrères transalpin.