Trois jours après la déroute barcelonaise, Unai Emery a répondu aux questions des journalistes, en conférence de presse. Le technicien espagnol assure qu’il ne jettera pas l’éponge.
Je suis un entraîneur qui a beaucoup passé de mauvais moments dans ma carrière. Si dans tous ces mauvais moments, je devais démissionner, je serais chez moi depuis très longtemps, dès mon deuxième match. Je connais bien la profession, et nous devons travailler pour surmonter ces mauvais moments, a-t-il lancé. Il estime bénéficier du soutien de ses dirigeants : Je parle beaucoup avec le président. Dans les bons et les mauvais moments. Notre conversation sert à progresser, nous parlons des choses que nous devons améliorer pour le projet du PSG. Nous avons aussi parlé du futur. Je travaille tous les jours pour progresser. Et quand je parle avec lui, je sens de la confiance. C’est très important de parler des choses positives et négatives. Avec mon staff, on a beaucoup débattu, on ne dit pas toujours oui, oui. Toute ma carrière, j’ai fait des débats avec les personnes qui ont travaillé avec moi. Parfois on s’énerve, mais c’est bon. On sort généralement de meilleures décisions avec les débats, a-t-il ajouté.
L’ancien coach du FC Séville espère pouvoir aider la formation parisienne à développer son image, en Europe : Je crois que le PSG a besoin de plus de respect en Europe. Après avoir analysé le match, j’ai vu qu’il y avait déjà du respect, mais on en a besoin de plus. Beaucoup de choses qui se sont passées lors du match de mercredi ne sont pas normales. On doit travailler pour nous améliorer et pour avoir ce respect.