Si le PSG a réussi à revenir à un point de l’Olympique de Marseille, après sa victoire contre Nice (1-0) samedi après-midi, lors de la 15e journée de Ligue 1, les Parisiens n’ont pas réussi à se montrer sous leur meilleur jour.
Le Paris Saint-Germain a montré deux visages face à Nice (1-0), samedi après-midi. L’un séduisant en première période, l’une des meilleures du club de la capitale en championnat depuis le début de la saison, l’autre pour le moins timoré, pour ne pas dire mauvais, dans le deuxième acte. De quoi inquiéter Laurent Blanc, qui n’a d’ailleurs pas caché son désarroi sur son banc touche au cours des 45 dernières minutes de jeu. Son équipe a tellement été dominée, que le technicien parisien n’a d’ailleurs pas hésité à faire entrer Marquinhos à la place de Thiago Motta à 10 minutes du terme de la rencontre pour conserver le résultat.
Certes, Blanc avait un peu fait tourner, avec notamment la présence d’Aurier et de Digne sur les côtés de la défense dès le coup d’envoi. Mais cela n’a pas empêché les Rouge et Bleu de prendre les choses en main dès le début du match. Après un superbe enchaînement, Cavani n’était pas loin d’ouvrir la marque mais manquait le cadre (8e). Et que dire de celui de Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un magnifique contrôle dans la course, suivi d’une demi-volée du gauche qui s’écrasait sur le poteau (10e). De quoi annoncer le but parisien. Parfaitement lancé par Pastore, Lucas était pris en sandwich dans la surface de réparation niçoise, ce qui obligeait l’arbitre de la rencontre à siffler un penalty. Ibrahimovic ne manquait pas l’offrande et inscrivait son 6e buts de la saison (1-0, 15e).
Pas de réaction de la part des Niçois, qui s’étaient néanmoins créés la première occasion du match par Pléa. Ce dernier avait profité d’un perte de balle de Digne (7e), pas à son avantage ce samedi. Il faudra d’ailleurs attendre la deuxième mi-temps, pour voir les hommes de Claude Puel se montrer dangereux. Face à des Parisiens devenus amorphes, les Aiglons mettaient la pression sur la défense des locaux. Alamavi n’était d’ailleurs pas loin de trouver la faille, mais sa tête trouvait la base du poteau gauche de Sirigu (79e). De son côté, le PSG tentait de procéder en contre, mais ni Lavezzi, ni Cavani, n’arrivaient à trouver la faille après leurs longues chevauchées balle au pied. Au final, Paris s’est imposé dans la douleur et n’a toujours pas réussi à rassurer ses supporters.