Michel Seydoux est revenu pour nos confrères de L’Equipe sur la mauvaise passe que vit le LOSC actuellement. Du grand Stade qui est un boulet économiquement, au prochain mercato d’hiver, le président des Dogues s’est expliqué.
Deux mois sans victoire, c’est très long. Surtout au LOSC, habitué à squatter le haut du tableau du championnat de France ces dernières années. De quoi donner des migraines à Michel Seydoux, le président des Dogues. Mais le dirigeant nordiste ne veut pas abdiquer. Ce qui est intéressant, c’est le challenge permanent. Pas un jour on s’emmerde. Si je pense à la succession depuis un certain temps, c’est que j’ai conscience qu’il est important que les gens changent, moi aussi. Quelqu’un doit apporter une nouvelle histoire. Je ne dis pas que je suis en fin de cycle, mais un nouveau cycle doit s’engager, a expliqué Seydoux à nos confrères de L’Equipe.
Pour beaucoup, les soucis actuels du LOSC proviennent en grande partie de l’absence de joueurs offensifs de qualité. De quoi s’interroger sur le départ de Salomon Kalou à l’intersaison. On ne peut pas avoir une DNCG qui demande des efforts et garder des joueurs à très, très haut salaire, a justifié le président lillois. Et ce n’est pas le Stade Pierre Mauroy qui permet au club nordiste d’engranger des nouvelles recettes : Le stade rapporte de la notoriété, de l’attractivité, mais économiquement, c’est un boulet. Le problème : les politiques décident de règles qui sont appliquées sans aucune négociation. Quand on voit le combat de Jean-Michel Aulas… Et lui était, en plus, soutenu par les politiques. Pour nous, stade privé, c’était un gros mot. Pourtant, si on veut garder une richesse sur le long terme, la propriété du stade va devenir une obligation. En France on ne fait pas les choses dans le bonne ordre.
De quoi laisser penser que les champions de France 2011 ne seront pas très actifs sur le marché des transferts ? C’est un mercato de dépannage, mais ne pas y réfléchir serait une erreur. Nous travaillons sur des dossiers, a assuré Michel Seydoux dans les colonnes du quotidien sportif, avant de réitérer sa confiance dans l’équipe déjà en place : Il faut une capactié de remise en cause. Je suis persuadé qu’on l’a avec les hommes en place. Il y a du talent chez nous.