Lors de l’émission Clique, Serge Aurier est revenu sur son arrestation, le 30 mai dernier. Le défenseur du PSG assure que les policiers l’ont violenté et ont outrepassé leurs droits.
Je prends ma voiture, des policiers arrivent en sens inverse. Ils font un contrôle, les choses s’enveniment, c’est la BAC et on sait comment ça se passe. C’était violent, ils sont sortis de la voiture, m’ont insulté, ont commencé à me brutaliser, à me pousser, à me mettre des coups. Les gens m’ont vu en garde à vue, ils ne se sont pas demandés pourquoi. Le pire, c’est qu’on dise que j’ai mis un coup de coude au thorax. Le policier m’a mis des droites sur le visage, m’a pété la lèvre et le front, et je me retrouve en garde à vue car je n’ai pas voulu rentrer chez moi. J’ai voulu porter plainte, je me suis retrouvé en garde à vue pour 24 heures. Je n’ai rien à me reprocher sur cette affaire, je ne suis pas coupable, cinq à six témoignages racontent la même chose que moi, a-t-il déclaré.
Selon lui, les journalistes se sont inventés une version en disant qu’ il avait frappé un policier. Il a également ajouté qu’il n’avait pas révélé son identité dès le départ, comme cela a été rapporté : Jamais je n’aurai dit vous ne me connaissez pas, je suis Serge Aurier, je ne suis pas comme ça. Ce jour-là, le policier qui m’a porté les coups ne savait sans doute pas qui j’étais, c’est quand les renforts sont arrivés qu’on m’a reconnu, et là le policier est venu me voir pour me demander si on pouvait discuter. Mais c’était trop tard, c’est mort. Je ne vais pas laisser cette histoire comme ça, car je pense que la BAC a l’habitude de ces méthodes, a-t-il ajouté. Autant dire que l’histoire est loin d’être terminée…