La défaite de l’Olympique Lyonnais face à Bastia (1-0) a plongé les Gones dans la crise. De Jean-Michel Aulas à Maxime Gonalons, personne ne se voile la face.
Jean-Michel Aulas n’a pas caché son abattement après la nouvelle contreperformance de l’Olympique Lyonnais, sur la pelouse de Bastia (1-0) samedi soir. C’est un non-match contre une équipe pas supérieure sur le plan technique. Bastia en a voulu plus que nous. Le terrain était bosselé. C’est une domination stérile. On n’a pas les pouvoirs offensifs pour concrétiser cela. C’est une grande déception. Il faut vraiment se remettre en cause. On est en difficulté, a déploré le boss des Gones devant les caméras d’OL TV. Comme à chaque défaite lyonnaise ou presque, l’arbitre de la rencontre en a aussi pris pour son grade. L’arbitre a été dépassé par l’environnement. C’est un contexte difficile. Dans un contexte normal, on aurait peut-être pu revenir.
Bruno Génésio avait aussi la mine des mauvais jours. En conférence de presse, le technicien lyonnais a aussi regretté cette impression de déjà vu : Ce soir, on a joué une période sur les deux. On a du mal à marquer, mais à chaque fois que l’adversaire vient chez nous, il marque. Il y a une fébrilité à chaque fois que l’on défend en contre et elle est assez frappante. Nous n’avons que ce que l’on mérite. C’est ma plus grosse déception depuis ma prise de fonctions. C’était un match charnière et nous n’avons pas su mettre les ingrédients pour se faciliter la tâche.
Le capitaine Maxime Gonalons a de son côté voulu se focaliser sur le match de mercredi prochain contre Bordeaux et surtout ne plus parler du podium. On a été moins bien que les derniers matchs. On a bien débuté mais la machine s’est un petit peu enraillée. Bastia nous crucifie sur sa seule occasion de la seconde période. Il manque encore quelque chose. On doit faire plus individuellement. La qualité de jeu est là et on a la maitrise mais on ne prend pas de point, a-t-il expliqué. C’est inquiétant. Avant de parler de podium, on va tacher de se remettre sur une vraie ligne de conduite. On n’a pas le choix mercredi.