Paris reçoit Marseille en clôture de la 9e journée de Ligue 1. Un choc ? Pas du tout. Plutôt un Classicounet, selon l’expression de Bixente Lizarazu.
L’an dernier à la même époque, l’OM revitalisé par Marcelo Bielsa avait réalisé un début de saison canon et posé de grands problèmes au PSG dans le premier Classico de la saison. Un an plus tard, la donne a changé. Paris est tout en haut, confortablement installé dans ses certitudes, tandis que Marseille est en bas… et que Bielsa n’est plus là. Le déroulement de la semaine symbolise le fossé qui sépare désormais les deux formations : le PSG est allé s’imposer tranquillement en Ukraine sur le terrain du Shaktar (3-0), mercredi en Ligue des champions, tandis que l’OM s’inclinait sur sa pelouse face à Liberec (0-1), jeudi en Europa League.
Ce PSG-OM n’est donc plus un choc sportif. Pire : il n’est plus non plus un choc médiatique. Les deux entraîneurs et la plupart des joueurs interrogés sur la question ont peu ou prou exprimé la même chose au cours de la semaine : cette rencontre sera un match de Ligue 1 comme les autres.
Des risques de débordements très limités
Après les débordements observés au Vélodrome lors d’OM-Lyon, pour le retour de Valbuena, ces déclarations visent probablement à apaiser les supporteurs. Mais ces derniers ont-ils seulement l’intention de déborder ? La rivalité PSG-OM n’a strictement plus rien à voir avec ce qu’elle fut par le passé. Les ultras de chaque camp se détestent toujours cordialement, mais ne sont plus obsédés par l’idée d’en découdre. Du reste, les dispositifs de sécurité sont désormais parfaitement rodés et ne laisse plus place aux initiatives, fussent-elles originales, des hooligans en puissance.
Ce soir, sur la pelouse du Parc des Princes, on assistera donc à l’ultime rencontre de la 9e journée de Ligue 1, et à rien d’autre.