Depuis quelques jours, la presse se fait l’écho d’un possible retour de Dimitri Payet à l’OM, dès cet hiver. Pourquoi cette rumeur prend de l’ampleur ? A qui profite le crime ? Enquête.
Il y a d’abord les bruits émanant de la presse française. L’Equipe et d’autres médias ont évoqué le nom de Dimitri Payet parmi les nombreuses approches de l’OM, qui bénéficie d’un chèque de 75 millions d’euros signé par Frank McCourt pour se renforcer cet hiver. La rumeur aurait pu en rester là, mais l’intéressé lui même l’a alimenté. Dans les colonnes des médias anglais puis sur les ondes de RMC, le meneur de jeu de West Ham a confirmé qu’il avait gardé des liens forts avec le club phocéen et qu’il se montrait attentif au projet du nouveau propriétaire américain du club. Il n’en fallait pas davantage pour que toute la sphère médiatique s’emballe. En difficulté chez les Hammers, qui végètent dans les dernières places du classement de Premier League, Payet est sur le départ et l’OM est une destination crédible.
Aucune raison a priori
Pourtant, à y regarder de plus près, cette piste est tout sauf crédible. L’OM a-t-il les moyens d’offrir à Payet un salaire équivalent à celui qu’il perçoit en Angleterre, soit près de 8 millions d’euros nets par saison ? Rien n’est moins sûr. Quant au montant du transfert, il obérerait à lui seul la quasi totalité de l’enveloppe prévue pour le mercato hivernal. Ajoutons que le joueur est âgé de 29 ans et donc potentiellement difficile à revendre. Enfin, et c’est le point le plus évident : Payet est convoité par les plus grands clubs d’Angleterre et d’Europe. Pourquoi reviendrait-il à l’OM ?
Une renégociation en cours
A y regarder des plus près, cette rumeur d’un départ n’est-elle pas alimentée par Payet et son entourage ? La presse anglaise nous éclaire sur ce point. L’agent de Payet serait en phase de renégociation du salaire du joueur, en contrepartie d’une réévaluation de sa clause de départ en vu d’un transfert plus important l’été prochain. Arsenal, en particulier, serait prêt à casser sa tirelire pour attirer le Français. Dans ce scénario, Marseille ne serait rien d’autre… qu’un faire valoir.