Le PSG s’est imposé à Lyon (1-2) sur un doublé de Cavani, dimanche au Parc OL, en clôture de la 14e journée de Ligue 1. Paris revient à un point du leader Nice, tenu en échec par Bastia (1-1), en fin d’après-midi. Le grand gagnant du week-end est Monaco, qui revient également à un point mais avec un goal-average particulièrement soigné après sa victoire écrasante contre l’OM (4-0).
Le PSG a remporté le choc de la 14e journée de Ligue 1 sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais (2-1), dimanche soir au Parc OL. Edinson Cavani s’est offert un doublé (30e sur penalty, 81e), portant son total à 13 réalisations en championnat. Mathieu Valbuena avait égalisé pour les Gones (48e).
Grâce à cette victoire, le club de la capitale est troisième avec 32 points, à égalité avec Monaco, et revient surtout à une unité de Nice, tenu en échec par Bastia (1-1).
Après trois victoires consécutives, l’équipe rhodanienne est stoppée dans son élan et se retrouve septième avec 22 unités, à dix longueurs du podium.
C’est terminé au Parc OL !
Le @PSG_inside s’offre l’@OL (2-1) grâce à un doublé d’EL MATADOR @ECavaniOfficial !!
⚽️⚽️ #ALLEZPARIS
🔴🔵 #OLPSG— PSG Officiel (@PSG_inside) 27 novembre 2016
LYON: Lopes – Rafael, Mapou, Diakhaby, Morel – Gonalons, Ferri, Tolisso – Ghezzal, Rybus, Lacazette.
PSG: Aréola – Aurier, Marquinhos, Thiago Silva, Maxwell – Thiago Motta, Verratti – Lucas, Ben Arfa, Matuidi – Cavani.
#OLPSG, la compo lyonnaise !! #teamOL pic.twitter.com/NVw8TxnpTD
— Olympique Lyonnais (@OL) 27 novembre 2016
Bruno Genesio a son franc-parler. L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais peut égratigner son propre club au besoin. Il n’a pas aimé cette semaine par exemple la campagne de communication de l’OL autour du rendez-vous face au PSG. L’OL s’est quelque peu moqué du club de la capitale. J’ai trouvé cela maladroit, affirme le technicien. Cela risque de renforcer la motivation d’un adversaire qui n’a pas besoin de ça. Moi, j’éprouve plutôt de l’humilité avant d’affronter les Parisiens. Surtout, Genesio n’aime pas qu’on le titille sur ses supposés rapports tendus avec plusieurs joueurs de son effectif, comme Nabil Fekir ou Clément Grenier. J’ai été choqué de lire certaines choses. On m’invente des problèmes avec Nabil, avec Clément, mais aussi avec Mathieu (Valbuena) ou Sergi (Darder). J’ai de très bons rapports avec mes joueurs. Mais tout le monde ne peut pas jouer. Je fais mes choix en mon âme et conscience. Si certains joueurs sont en colère car ils ne jouent pas assez à leur goût, tant mieux. C’est bon signe. Dans le cas contraire, ils n’auraient rien à faire à l’OL.
Le technicien en profite pour rappeler qu’il n’est pas frileux, mais qu’il détermine ses choix tactiques selon les qualité de ses joueurs. Pas pour m’adapter à l’adversaire, dit-il. Après, je peux comprendre que ça perturbe les joueurs de changer souvent d’organisation.
L’OL peut-il rééditer sa performance de la saison dernière lorsque les Lyonnais avaient fait tomber le Paris SG au Parc OL ? Il est difficile de comparer les deux matches, à la fois dans le contexte parisien ou dans l’autre, répond Genesio. Bien sûr que nous avons ce match en tête, bien sûr que si on l’a fait une fois, on est capable de le refaire. Mais le contexte est différent pour Paris. Maintenant, on a les moyens d’inquiéter cette équipe, mais il faudra être à plus de 100 % individuellement et collectivement pour espérer gagner. Avec sept points de retard sur le club parisien (3e) et 10 sur le duo de leaders composé de Monaco et de Nice, l’OL, sur une série positive de trois victoires en Ligue 1, sait ce qu’il lui reste à faire pour conserver un espoir de bousculer l’ordre établi en tête de la L1.