Patrice Evra était en conférence de presse avant le match face à l’ASSE, dimanche 21h. Best of.
Je suis d’abord un joueur de foot mais je ferais pour pour redorer le blason de l’OM, que ce soit sur le terrain ou en dehors.
J’ai passé douze ans à Manchester et Turin, le fait de pouvoir manger en terrasse, c’est le paradis pour moi! Le train ne passe qu’une fois
Franchement, le club j’ai été surpris, j’ai été superbement reçu. J’ai été mieux reçu qu’à la Juve pour ma présentation. Maintenant, Marseille c’est un vrai club pro. J’ai demandé à Dimitri et il m’a dit: Pat’, ça n’a plus rien à voir.
Nous les joueurs, on est les premiers fautifs. Il faut que les joueurs d’expérience prennent leurs responsabilité, il n’y a pas que Evra.
Moi je m’entends bien avec les jeunes d’abord en leur montrer l’exemple. Quand un jeune te vois bosser une heure avant l’entraînement… après je leur parle, je leur explique que le foot ça va très vite. C’es beaucoup d’humilité. Moi, je suis arrivé à Marseille, le Evra de la Juve, de Manchester, il ne compte plus, je me remets en question. Est-ce que tu vas à l’entraînement pour progresser ou pour prendre le soleil? Moi j’y vais pour progresser.
Je suis quelqu’un qui vit énormément dans le présent, j’aime pas vivre avec des regrets. Quand Rudi Garcia a pris l’équipe, ils étaient 15e, maintenant, ils sont 6e, c’est déjà un beau progrès.
Ma vie est faite de challenge, on m’a jamais rien donné. Je sors d’une famille de 24 frères et soeurs. Donc je ne vais pas me stresser pour un match de football.
Ce que je sais, c’est que Patrice Evra avait une blessure et je l’ai soignée. Je n’ai pas suivi les débats. Je sais ce que je fais, je sais comment je bosse, et là, je suis prêt.