Alors que l’OM enchaîne les mauvais résultats depuis quelques semaines, Michel s’est présenté face à la presse ce samedi à la veille du déplacement à Lille, dans le cadre de la 11e journée de Ligue 1.
Seizième de Ligue 1 avant ce duel face aux Dogues, le club olympien n’arrive pas à décoller cette saison. Le mal semble profond et l’arrivée sur le banc du technicien espagnol est loin d’être une réussite sur le plan comptable, en championnat comme en Europa League. Malgré tout, l’ancien coach de l’Olympiakos garde le moral et veut absolument redresser la barre. Je savais que le travail serait dur et que ça n’allait pas en rester là. Je sais ce que je dois faire. Je ne suis pas convaincu que ce soit une question d’entraîneur, et que la situation puisse s’améliorer avec un changement d’entraîneur. Je ne compte pas m’arrêter là. Et ceux qui veulent me suivre, qu’ils me suivent, a lancé l’entraîneur de l’OM en conférence de presse.
Une chose est sûre, Michel ne semble pas inquiet pour son avenir pour le moment. Je ne me sens absolument pas menacé. Les fans que je vois dans la rue ne me demandent pas de partir. Les supporters ne veulent pas changer de coach ou de président, ils veulent qu’on gagne. Je sais qu’ils se sentent mal, tout comme moi. Les supporters savaient que ce serait difficile, et ils me le disent, a-t-il poursuivi.
Le technicien marseillais est également revenu sur le coup de gueule poussé jeudi soir par Vincent Labrune dans le vestiaire après la défaite à Braga. Alors que les versions semblent contradictoires concernant l’attitude du président de l’OM à ce moment-là, Michel a accepté de donner sa version des faits. Je n’ai pas été consulté quand le président a décidé de prendre la parole (…) Mais ça me semble très bien. Sans doute qu’il n’a pas été très à l’aise pour dire ce qu’il a dit. Nous avons tous une responsabilité et sans doute que le président reçoit des critiques comme moi. Je n’ai jamais vu un président agir de la sorte dans toute ma carrière. Mais je préfère qu’il les mette devant leurs responsabilités, a reconnu le coach du club phocéen.
Romain Boselli pour Top Mercato