Bousculé par une équipe de Metz, l’OM a souffert mais s’est imposé en clôture de la 17e journée de Ligue 1 (3-1). Les réalisations de Gignac (43e), Ayew (59e) et Payet (90e+2) permettent aux joueurs de Marcelo Bielsa de conserver le fauteuil de leader avec un point d’avance sur le PSG.
OM et PSG, même combat. Comme son rival de la capital, Marseille connaît quelques difficultés sur le plan du jeu ces dernières semaines. Mais comme pour Paris, la victoire est souvent au bout. Sur courant alternatif contre des adversaires jouant crânement leurs chances, les joueurs de Marcelo Bielsa peuvent compter sur un grand Mandanda, leur efficacité et leurs individualités pour faire la différence. Metz, battu d’une courte tête au Vélodrome sans avoir démériter (2-1), ne dira pas le contraire. Comme Bordeaux (3-1) ou Nantes (2-0), les Grenats ont cru en un résultat plus favorable, mais ont été impuissants face à un leader qui vient d’enchaîner huit victoires à domicile, sa meilleure série depuis six ans.
Symbole de cet OM capable de prendre à la gorge son adversaire mais aussi de laisser des trous béants derrière avec son 3-3-3-1 pas toujours rassurant, Payet a été le grand artisan du nouveau succès des siens. Métamorphosé sous les ordres de Bielsa, le Réunionnais est impliqué dans les trois buts des siens. C’est lui tout d’abord qui trouvait sur un centre Gignac, oublié dans la surface, pour l’ouverture du score (43e, 1-0). C’est encore lui qui servait sur une merveille de passe Romao, dont la frappe repoussée par le poteau profitait à Ayew, qui redonnait l’avantage aux siens du droit (59e, 2-1). Et c’est toujours l’ancien Lillois qui faisait bondir El Loco de joie quand il piquait son ballon au-dessus de Carrasso pour tuer tout suspense dans le temps additionnel (90e+2, 3-1).
Mandanda décisif aussi
Une démonstration de joie de Bielsa qui attestait des difficultés rencontrées par son équipe dans cette rencontre. Gêné par le 4-4-2 mis en place par Metz, l’OM a peiné et a été sauvé par un Mandanda encore décisif devant Malouda alors que le score était de 0 à 0 (39e), ou devant Ngabakoto pour empêcher le promu d’y croire à nouveau (66e). Le capitaine phocéen ne pouvait par contre rien faire sur une autre frappe de Malouda, déviée par Nkoulou et qui le trompait quelques secondes après le retour des vestiaires (45e, 1-1).
Bousculé, l’OM ne s’est montré à son avantage que par séquences après avoir trouvé la faille sur ses deux premiers tirs cadrés. Gignac, pas souvent trouvé par ses coéquipiers (82e), et Ayew (90e) avaient également fait vibrer le Vélodrome avant la délivrance de Payet. De quoi laisser des regrets à des Messins qui n’auront pas démérité. Sans faire un grand match, l’OM reprend de son côté un point d’avance sur le PSG, qui aura été leader un peu plus de 24 heures. Le mano-a-mano se poursuit.