Eder ne sera jamais Ballon d’Or, critiqué, moqué durant la majorité de sa carrière, l’attaquant portugais du LOSC est devenu un héro depuis son but en finale de l’Euro 2016 contre la France (1-0). Le héros portugais confie aujourd’hui ses problèmes familiaux et sa profonde dépression.
Eder a tout pour être heureux. Depuis son but en finale de l’Euro 2016 au Stade de France, l’attaquant de Lille est devenu un héros au Portugal. Son statut à changé depuis ce dimanche 10 juillet. Mais le joueur de Lille a vécu des jours bien sombres. Après l’Euro, l’attaquant s’était déjà confié sur l’incarcération de son père en Angleterre pour le meurtre de sa belle-mère. Dans le Daily Mail, le Portugais raconte ses difficultés ces dernières années.
En 2003, Eder était âgé de 12 ans lorsque son père a été placé en prison pour le meurtre présumé de la belle-mère du joueur de Lille. Le père d’Eder a toujours clamé son innocence. C’est mon père et je le crois. Je ne dis pas que la justice a fait quelque chose de faux mais c’est mon père. Il est toujours en prison. Je lui rends visite, explique le Portugais. Reconnu coupable, son père a écopé d’une peine de 16 ans de prison.
Après une Coupe de monde au Brésil décevante avec le Portugal, le joueur, ridiculisé par la presse et sur les réseaux sociaux a broyé du noir. On le compare à un poteau de circulation. Mon esprit s’est aventuré dans des endroits vraiment terribles. J’ai vécu une grosse phase de doutes. J’avais eu des vilaines blessures et les choses ne s’étaient pas bien passées à la Coupe du monde, confie-t-il avant d’avouer avoir pensé au suicide. Eder raconte avoir remonté la pente après sa rencontre avec une jeune fan, dont la mère est psychologue. J’ai commencé à rêver de nouveau, explique-t-il. A 28 ans, l’attaquant du LOSC au passé peu commun songe à écrire à un livre. Au Portugal tout lui a été pardonné.