Intéressé un temps par une qualification en Coupe d’Europe, voire un accessit pour la Ligue des champions, le Stade Rennais s’est éloigné de ses ambitions. Le revers 4-0 au Parc des Princes démontre la fragilité d’un édifice qui promet mais qui ne confirme jamais.
Le Stade Rennais était pourtant venu avec les meilleurs attentions du monde à Paris : cinq défenseurs alignés au coup d’envoi pour barrer la route à l’attaque parisienne. Heureusement pour la Ligue 1 qui manque déjà tant de spectacle, Zlatan Ibrahimovic et consorts n’ont pas souffert du décalage horaire avec Las Vegas. Ils ont fait voler en éclats cette trouvaille de Rolland Courbis. L’entraineur breton était venu à Paris battu d’avance. On avait prévu un plan de jeu, qui évidemment n’a pas marché, puisque le plan c’était d’être prudent dans un premier temps, parce que la période que l’on traverse est quand même assez compliquée, a témoigné après la rencontre l’ancien entraîneur de Montpellier.
Qu’on joue à 3 ou à 4 derrière, ça ne change rien. En début de seconde période, on a explosé, a expliqué après coup Benoît Costil. Il y a une différence énorme avec eux. Il y a effectivement un gouffre entre les deux formations. Mais il y a aussi l’état d’esprit. Sans un minimum d’intensité sur le terrain, il est difficile d’espérer quoi que ce soit. A Paris ou ailleurs. La saison va s’achever et sera une nouvelle fois décevante pour le Stade Rennais. La possibilité d’être 6e (place qualificative pour l’Europa League si le PSG remporte la Coupe de France) en gagnant les deux derniers matches, est-ce que ça peut suffire ? Peut-être, mais ce n’est pas sûr, confirme Courbis.
Le changement d’entraîneur à l’intersaison n’a pas changé la donne. Courbis va partir cet été. Les Bretons vont vivre leur énième révolution, même si le principal intéressé dément. Des rumeurs comme ça, il y en a dans tous les clubs dans cette période de l’année, a-t-il répondu sur beIN Sports. Certaines sont plus fondées que d’autres…