Victoire difficile du PSG sur la pelouse de Lorient (1-2), samedi, lors de la 12e journée de Ligue 1. Malmenés en première période, les hommes de Laurent Blanc ont su réagir dans le deuxième acte pour finalement prendre trois poins précieux, à 8 jours du Classique.
Paris ne brille pas, mais Paris gagne. C’est surement, pour le moment, le plus important. Car à huit jours du Classique face à l’OM, les Parisiens mettent la pression sur l’écurie phocéenne, qui jouera dimanche soir face à Lens, en revenant à un point. A quatre jours du match de Ligue des champions contre Nicosie, très important dans l’optique de la lutte pour la première place du groupe F, Laurent Blanc avait décidé de préserver une partie de son effectif. Maxwell, Matuidi et Verratti ont donc été laissés au repos, pour notamment laisser la place à Cabaye et Digne. Avec un succès mitigé.
Car lors des 45 premières minutes de jeu, ce sont bien les hommes de Sylvain Ripoll qui se sont procurés les meilleures occasions de but. Dès la deuxième minute de jeu, Cabaye perdait un ballon chaud devant la surface de réparation. Jordan Ayew n’était pas loin d’en profiter, mais Salvatore Sirigu sortait le grand jeu d’une parade du pied (2e). Les Merlus continuaient ainsi l’assaut en règle des cages parisiennes. D’abord par Mesloub, dont la volée frôlait le montant gauche du portier parisien (33e), puis par Koné, qui faisait de nouveau briller Sirigu après une belle tête (34e). Presque dans la foulée, Ayew manquait le cadre de peu (40e). Quatre occasions chaudes, qui annonçaient presque l’ouverture du score lorientaise. Dans un angle fermé, Guerreiro, bien servi par Ayew, marquait le premier but de la partie et mettait la tête sous l’eau aux Parisiens (1-0, 42e).
Mais les Rouge et Bleu, à l’image d’Edinson Cavani, savent désormais se montrer plus réalistes qu’en début de saison. L’Uruguayen ne manquait pas sa première véritable occasion, en s’y reprenant à deux fois pour tromper Lecomte après une ouverture de grande classe de Javier Pastore (1-1, 60e). Dans la foulée, Verratti et Bahebeck faisaient leur entrée en jeu. Coaching on ne plus plus gagnant pour Laurent Blanc, puisque l’Italien lançait le Français dans le dos de la défense lorientaise. Ce dernier dribblait Lecomte de la tête et poussait le ballon dans les cages vides (1-2, 69e). Un but synonyme de victoire pour les Franciliens, et qui donnera des regrets à des Lorientais auteur d’une prestation qui devraient leur donner du courage dans leur lutte pour le maintien.