Le physiothérapeute miracle Eduardo Santos, qui a soigné David Luiz, en cinq jours au lieu de 4 semaines, affirme qu’il a eu recours à un protocole qu’il a mis au point au fil des années, sans aucune injection.
Avec David Luiz, j’ai battu mon record, s’enthousiasme Eduardo Santos. Je ne lui ai pas fait d’injection ni eu recours à la méthode du plasmi enrichi en plaquettes, expose le physiothérapeute brésilien, membre du club russe du Zenit Saint-Pétersbourg, dans les colonnes du Parisien. Cette dernière technique peut-être intéressante, mais pas pour les lésions comme celle de David, développe-t-il. J’ai appliqué d’autres techniques. Par exemple, j’ai utilisé une aiguille, sans produit dedans et très fine, et des électrodes. Il a aussi effectué du renforcement musculaire et un travail en piscine et de musculation. Pour faire bref, j’ai nettoyé le muscle et je l’ai renforcé avec notamment de l’électro-stimulation. Au lieu d’attendre une semaine entre les différentes étapes, j’ai tout fait simultanément ou presque, se défend Santos.
Le joueur, blessé pendant le match OM-Paris SG du 5 avril, souffrait, selon Eduardo Santos, d’une rupture du muscle postérieur de la cuisse de type 2. Il a néanmoins pu jouer 10 jours plus tard contre Barcelone, en Ligue des champions, pendant 70 minutes. Sa guérison ultra rapide a déclenché son lot de spéculations.
Le physiothérapeute a travaillé avec Chelsea, Tottenham et Vitesse Arnhem
Le physiothérapeute, âgé de 36 ans, diplômé de l’université de la Vallée du Paraiba dans l’Etat de Sao Paulo, a travaillé avec Chelsea, Tottenham et Vitesse Arnhem avant de rejoindre le staff d’André Villas Boas à Saint-Pétersbourg l’an dernier. Il avait déjà fait parler de lui en septembre en soignant Hulk, l’attaquant vedette du Zénith, en treize jours seulement au lieu des six semaines prévues. Mes méthodes, c’est le fruit de quinze ans de travail ! C’est difficile à résumer, se défend-t-il dans Le Parisien. D’autant plus que chaque blessure musculaire est différente. Il ne s’agit pas d’une recette de cuisine qu’il suffit d’appliquer. Et c’est aussi une question de feeling. Et ça, je ne peux pas le retranscrire.