Alors que le PSG n’arrive plus à gagner depuis trois matches, Laurent Blanc semble esseulé en première ligne des critiques. Les absences de Leonardo et de Claude Makelele commencent à se faire réellement ressentir.
L’impression que le Paris Saint-Germain rejoue toujours et encore le même match depuis une semaine est très forte au sein du club de la capitale. Que ce soit contre Rennes, l’Ajax ou encore Lyon dimanche soir, les Parisiens ont à chaque fois été rattrapés au score pour finalement se contenter du point du match nul. Déboussolé, Laurent Blanc ne sait plus trop comment faire pour expliquer ces prestations qui se répètent encore et toujours. Mais une impression commence à se dégager après cette série de mauvais résultat : le technicien parisien semble bien trop seul en première ligne.
Un retour de Leonardo reste possible
L’absence de directeur sportif depuis le départ de Leonardo en début de saison dernière n’avait pas posé de problème, tant que les résultats étaient au rendez-vous. Mais après cette série de mauvais résultats, le seul qui est interrogé sur l’aspect sportif est Laurent Blanc. Le président Nasser Al-Khelaïfi n’a pas la légitimité pour répondre aux questions sur le plan technique ce qui laisse l’ancien sélectionneur des Bleus devoir se débrouiller seul avec les médias. Ces derniers commencent d’ailleurs à se demander s’il est bien l’homme de la situation, alors que son mode de management ne lui permet pas d’avoir des rapports privilégiés avec ses joueurs.
C’est d’ailleurs à ce niveau que l’absence de Claude Makelele peut se faire ressentir. Parti entraîner Bastia durant l’intersaison, l’ancien milieu de terrain français était un relai privilégié pour parler aux stars de l’effectif parisien. Si Blanc a aussi été un grand joueur, surtout en sélection, son aura n’est pas la même que Makelele, qui était encore en activité il y a peu. Le premier adjoint de Blanc Jean-Louis Gasset ne peut pas vraiment jouer ce rôle non plus, principalement à cause d’un écart d’âge trop important. Reste à savoir si la direction parisienne décidera de garder ce mode de fonctionnement, ou si des décisions radicales vont être prises ou non.
Benjamin Feurgard