De la période faste que vit actuellement l’Olympique de Marseille, en passant par le travail de Marcelo Bielsa, Vincent Labrune a fait sa rentrée médiatique.
Vincent Labrune est un président heureux. Du moins sportivement, puisque de son aveu même, des soucis familiaux lui font relativiser émotionnellement le bon début de saison de l’OM. Mais dans les colonnes du Journal du Dimanche, le dirigeant phocéen admet que cela fait du bien de vivre enfin une période faste. On savoure l’instant présent, surtout à l’OM, où on doit toujours anticiper les problèmes. Je suis heureux de la qualité de jeu, des résultats, de donner de la joie à nos supporters, explique-t-il, avant tout de même de pondérer l’enthousiasme général, lorsque la possibilité de remporter le titre en fin de saison est évoqué : On ne peut pas parler raisonnablement du titre, quand on joue dans le même championnat qu’une machine de guerre européenne comme le PSG.
Labrune : Une mauvaise situation financière
Evidemment, Vincent Labrune n’a pas échappé aux questions concernant son entraîneur Marcelo Bielsa. Il a une faculté de travail phénoménale, bien supérieure à la moyenne. Avec son staff, il bosse plus que quinze heures par jour, jusque tard dans la nuit où il réside. Il pense et vit football, s’émerveille le président marseillais. A Marseille, on était entré dans un train-train confortable, mais pas compatible avec le haut niveau. Il fallait créer un électrochoc pour mettre le club en phase avec la réalité du football européen. Marcelo était la personne la plus à même de le faire.. Quant à la sortie médiatique remarquée du technicien argentin à l’issus de la période de mercato, Larbune assure dans le célèbre hebdomadaire que c’est de l’histoire ancienne : J’ai plus été surpris par la forme et les conséquences médiatiques (…) Au final, c’est un détail. Ce qui compte, c’est l’intérêt général de l’Olympique de Marseille.
Enfin, l’homme de confiance de Margarita Louis-Dreyfus est revenu sur la situation financière difficile de l’Olympique de Marseille : Notre situation financière est assez mauvaise cette saison, en partie à cause de notre masse salariale de 60 millions d’euros. Mais ce ne sera plus le cas la saison prochaine puisque nos recettes seront en hausse, avec des économies sur les gros salaires, le nouveau stade qui tournera à plein régime, et j’espère, les revenus de la Ligue des champions, vitale pour nous. Avec ce début de saison tonitruant, difficile d’imaginer les Phocéens ne pas accrocher une place sur le podium en fin de saison.