Deux jours avant le début de la 10e journée de Ligue 1, et le match Lens-PSG au Stade de France, Antoine Kombouaré s’est présenté ce mercredi en conférence de presse. Avant cette partie délocalisée à Saint-Denis, le technicien des Sang et Or ne se montre pas très optimiste, même s’il attend que ses joueurs soient à la hauteur de l’événement pour se relancer au classement.
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Vendredi soir, la rencontre entre Lens et le PSG ne ressemblera à aucune autre cette saison. Contraints de jouer leurs rencontres à domicile ailleurs qu’au stade Bollaert-Delelis, en travaux en vue du championnat d’Europe 2016, les Sang et Or disputent le premier de leurs trois matches au Stade de France, avant Lille (décembre) et Marseille (mars), programmés en plus du calendrier qui leur impose d’évoluer à Amiens. Pour Antoine Kombouaré, défier le club parisien aura une saveur d’autant plus particulière que le Kanak en était l’entraîneur pendant deux ans (2009-2011), en plus de son passage comme joueur au début des années 90. J’y ai passé de nombreuses années. Le PSG m’a marqué, car il m’a appris à gagner.
Au-delà de l’émotion que suscitera pour lui cette partie, le coach nordiste avoue s’interroger énormément sur les capacités de son effectif à réagir à cet environnement. Je me demande comment mon groupe va gérer l’appréhension de jouer au Stade de France. On part demain à Paris afin de prendre nos marques. D’autant qu’en face, c’est bien le double champion de France en titre, bien moins complexé de jouer dans cette enceinte, qui se présentera. On reçoit le PSG chez lui, ironise Kombouaré. On fera en sorte que ce soit quand même chez nous ! Et même si Laurent Blanc devra faire sans plusieurs cadres, le Racing Club de Lens n’affiche pas une grande confiance.
En position de relégable avec huit points, le promu lensois n’a gagné aucun de ses cinq derniers matches de Ligue 1, restant avant la trêve internationale sur une défaite à Rennes (2-0). On a beaucoup à perdre face au PSG. Prendre une fessée aurait des conséquences importantes pour la suite. Le réveil du PSG n’est pas loin. Espérons que ça ne soit pas contre nous. Car le technicien de 50 ans s’inquiète évidemment de la situation comptable de son équipe. Je n’aime pas la manière dont on travaille. Je suis frustré mais on est en Ligue 1 et j’ai un groupe motivé. Il faut essayer de ne pas se faire distancer au classement, espère-t-il. On a le sentiment de faire de très bons matchs mais on n’arrive pas à grappiller des points. Malgré nos soucis, on va se battre. Par rapport aux supporters présents, on devra faire bonne figure !
Camille Fischbach pour Top Mercato