Dans les colonnes de France Football, Guillaume Hoarau est revenu sur sa signature manquée à l’ASSE, lors de l’été 2014. L’attaquant dénonce l’attitude des dirigeants stéphanois.
Après six mois à Bordeaux, j’étais à deux doigts de filer à Saint-Étienne. Mais vraiment à deux doigts : je me trouvais dans le train avec mon agent pour aller signer quand on m’a appelé pour m’annoncer que le contrat n’était pas prêt, ni homologué, et qu’il était préférable d’attendre vingt-quatre ou quarante-huit heures ! À notre arrivée, personne à la gare. Avec mon agent, on s’est retrouvés comme deux cons à attendre. Alors qu’on s’était mis d’accord, je n’ai plus jamais eu de nouvelles… Ce que j’ai trouvé limite , a-t-il confié à l’hebdomadaire. Selon lui, cette histoire lui a fait manquer une opportunité du côté de Bastia : J’étais aussi en contact avec Claude Makelele. Il me voulait à Bastia pour m’aider à retrouver mon niveau, surtout physiquement, ne serait-ce que pour six mois. Mais quand j’ai informé Claude de l’intérêt de Saint-Étienne et de la possibilité de jouer la Ligue Europe, il a compris et essayé de faire venir Brandao à Bastia. Finalement, les Stéphanois ont opté pour une autre solution : Pour le remplacer, Saint-Étienne a choisi Ricky van Wolfswinkel. Ils ont choisi un joueur plus jeune et moins cher. Je ne suis pas en mode revanche et je ne me plains pas, mais j’aurais aimé avoir des explications. C’est le football. Ce sont des choses qui arrivent. Reste que le côté humain vanté par les Verts, je ne l’ai pas vu ! a-t-il conclu.
Âgé de trente-deux ans, l’avant-centre défend désormais les couleurs du BSC Young Boys. Il a notamment inscrit 18 buts en 22 matchs, dans le championnat Suisse, la saison passée.
Top Mercato